Exportation des produits électroménagers: L’Algérie réalise des progrès considérables
L’Algérie a réalisé des avancées remarquables dans le secteur de l’industrie électronique, passant d’un simple importateur à un pays exportateur d’appareils électroniques de haute qualité. Grâce à une stratégie de développement bien définie et à des mesures incitatives, ce secteur occupe désormais une place cruciale dans l’économie nationale. Des entreprises comme BomareCompany et Brandt jouent un rôle clé dans cette transformation, contribuant à la croissance économique et à la création d’emplois.
Le ministère de l’Industrie œuvre à promouvoir un développement industriel diversifié en Algérie, en s’appuyant sur l’expertise technique et les compétences humaines disponibles. Dans le secteur de l’industrie électronique, la fabrication d’appareils électroménagers a pris une importance significative dans l’économie nationale, a déclaré la directrice des industries électriques, électroniques et des énergies renouvelables au ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Djamila Bachouche.
Elle a affirmé que l’Algérie est passée d’un pays importateur à un pays exportateur d’appareils électroniques, soulignant les grands progrès réalisés dans ce secteur. La responsable qui s’exprimait, hier, lors de son passage sur les ondes de la radio nationale « chaîne I», a expliqué que ce développement repose sur une stratégie bien définie, comprenant la valorisation et la fabrication des matières premières, la modernisation technologique des entreprises, leur ouverture aux marchés internationaux, ainsi que l’innovation, la recherche et le développement comme principaux moteurs.
L’Algérie a franchi plusieurs étapes dans ce domaine, passant d’un simple importateur de composants et intrants pour assemblage à un exportateur de produits finis. Ce progrès s’est traduit par une amélioration de la qualité des produits et une compétitivité accrue sur le marché national. Bachouche a également révélé l’octroi de 3,5 milliards de centimes pour relancer les activités de l’Entreprise Nationale des Industries Électroménagères (ENIEM), ainsi qu’un plan de charge pour l’Entreprise Nationale des Industries Électroniques (ENIE), qui prévoit de lancer quatre nouvelles unités de production avec 1200 emplois envisageables.
Pour soutenir cette dynamique, l’État a mis en place des mesures incitatives telles que les exemptions douanières pour les marchandises importées et utilisées dans l’assemblage des appareils, les avantages fonciers et l’accompagnement par l’Agence nationale de promotion de l’investissement. Ces mesures ont encouragé de nombreux investisseurs à s’engager dans ce domaine. Environ 150 entreprises activant dans le domaine des industries électroniques, et une augmentation de ce nombre est attendue. Parmi les entreprises importantes dans ce secteur, notamment en matière d’exportation, on trouve BomareCompany, Condor et Brandt. L’objectif principal du ministère est, par ailleurs, d’atteindre un taux d’intégration de 100%, en mobilisant toutes les ressources financières et humaines nécessaires pour concrétiser cette ambition, a ajouté la responsable.
Elle a également expliqué que les industries électroniques en Algérie couvrent une multitude de domaines, y compris les équipements médicaux, la mécanique et l’automobile, démontrant ainsi leur importance omniprésente. Actuellement, bien que la plupart des fabricants locaux puissent produire certaines pièces électroniques, certaines composants restent importés en raison de leur coût élevé ou de la technologie avancée nécessaire à leur fabrication.
En dernier lieu, Djamila Bachouche a fait savoir que l’Algérie a fait de grands progrès jusqu’à ce jour et continue de viser l’amélioration de la diversité et de la qualité des produits pour remplacer les importations et maximiser la valeur ajoutée dans l’économie nationale.
Par Mourad A.
