17/09/2025
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GNL: 2,69 millions de tonnes de exportés en six mois

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L’Algérie continue d’occuper une place stratégique sur la carte énergétique européenne. Selon le dernier rapport de la plateforme spécialisée « Attaqa.net », l’Algérie se classe cinquième exportateur de gaz naturel liquéfié (GNL) vers l’Union européenne, avec 2,69 millions de tonnes exportées durant le premier semestre de l’année en cours. Cette performance représente une part de marché de 5,1 %, confirmant la solidité des liens énergétiques entre Alger et Bruxelles, malgré une conjoncture marquée par des fluctuations globales et une forte concurrence internationale.

Même si les volumes ont légèrement reculé par rapport à la même période en 2024, où l’Algérie avait exporté 3,66 millions de tonnes vers l’Union, le pays reste un acteur incontournable dans l’approvisionnement du marché européen, aux côtés de géants comme les États-Unis, la Russie, le Qatar et le Nigeria. Ce dernier a d’ailleurs enregistré une forte croissance, lui permettant de passer devant l’Algérie en termes de volume, mais avec une part de marché légèrement supérieure (5,7 %). Cette stabilité algérienne, dans un environnement énergétique en mutation, souligne la capacité d’adaptation de Sonatrach et des partenaires algériens à maintenir des engagements commerciaux solides avec l’Europe, tout en gérant la demande intérieure et les priorités de diversification énergétique.

Le rapport révèle également que les importations européennes de GNL ont progressé de manière significative, atteignant 53,18 millions de tonnes au premier semestre 2025, en hausse de 19 % par rapport à la même période de l’année précédente. Dans ce contexte, l’Algérie a su préserver sa présence sur un marché de plus en plus disputé, malgré la montée en puissance des exportations américaines et nigérianes. Ce classement confirme la pertinence des choix stratégiques opérés par l’Algérie ces dernières années en matière d’infrastructures gazières, d’investissements dans la liquéfaction et de modernisation des capacités de production. Il renforce aussi la dimension stratégique du partenariat énergétique algéro-européen, dans un contexte où l’UE cherche à sécuriser ses approvisionnements tout en réduisant sa dépendance au gaz russe.

Par M. A.

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