13/03/2025
ACTUALITENATIONAL

Mesures prises par l’Etat pour renforcer la sécurité alimentaire 

Aux autres acteurs de s’engager dans ce sens  

Les dernières performances agricoles, ont conforté l’option prise par les pouvoirs publics pour revigorer ce secteur, et assurer par là même une sécurité alimentaire. Aussi, l’année qui vient de s’achever a été distinguée par une batterie de mesures incitatives, initiées par l’Etat en faveur des agriculteurs afin d’optimiser davantage la production nationale.

Si 2023, a été considérée, bonne dans son ensemble, les pouvoirs publics assurent que cela est du principalement, à l’approvisionnement gratuit des céréaliculteurs en semences, à l’augmentation du taux de subvention des engrais à 50%, aux aides à la réalisation de puits et d’installation des systèmes d’irrigation d’appoint à hauteur à hauteur de 60%.

L’appui renforcé des pouvoirs publics au monde agricole a pris de multiples formes, permettant à l’Algérie de réaliser des rendements assez appréciables, en dépit du stress hydrique et de la hausse des prix des intrants à l’international.

Le Président de la République qui a fait du développement des filières stratégiques son cheval de bataille, à leur tête la céréaliculture, a insisté, dans plusieurs occasions, sur l’optimisation des surfaces consacrées à la culture de blé (dur et tendre) et d’orge pour les porter à 3 millions d’hectares ainsi que l’accroissement des rendements à l’hectare.

Pourtant ces aides, tout aussi salutaires et bienveillantes, suscitent chez nos économistes une certaine « polémique », quant à l’utilisation de ces aides, qui selon eux dévalorise un tant soi peu la valeur « travail »

En effet, selon Mr Radja Ahmed, ingénieur en agronomie et consultant à la FAO (Organisation pour l’alimentation et l’agriculture des Nations Unies), estime que maintenant la balle est dans le camp des agriculteurs, car l ‘Etat ne doit pas se substituer à leur travail.

Pour lui, ces aides ne doivent pas être une cause à de l’assistanat, car l’agriculture peut produire plus aux égards de ces aides. Pour lui c’est la valeur travail qui permettra de mieux produire. Et ce d’autant plus que si l’Etat consenti autant d’efforts, c’est aux agriculteurs de retrousser les manches, et savoir saisir les opportunités qui leur ont été accordées.

Or la valeur travail, ne peut être effective, que par l’utilité (sociale, personnelle), la qualité du travail fourni, la professionnalisation, et compter sur soi. Et ce n’est qu’à ce titre, que nos objectifs pour la sécurité alimentaire seront atteints.

Dans cette perspective, l’Etat a augmenté d’environ 30% le prix d’achat des céréales auprès des céréaliculteurs par l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) pour les encourager à investir plus dans cette filière. Ces mesures incitatives ont porté leurs fruits notamment dans certaines wilayas du Sud où des rendements moyens à l’hectare ont atteint 50 à 60 quintaux. Outre l’accroissement de la production, l’Etat a œuvré à sécuriser les stocks stratégiques du pays en renforçant les capacités de stockage à travers la réalisation de grands et moyens silos supplémentaires.

Pour l’expert, l’Etat est dans son rôle régalien, et a joué sa partition, reste maintenant aux acteurs de  cette filière de jouer la leur, loin de tout esprit de mercantilisme et avec professionnalisme.

Par Reda Hadi

Publicité

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *