Promotion des exportations hors hydrocarbures: De nouvelles mesures annoncées
Dans un contexte marqué par la crise sanitaire mondiale, l’Algérie a démontré une résilience économique remarquable. Lors du discours prononcé à l’occasion de la remise du prix du président de la République du meilleur exportateur pour l’année 2023, Abdelmadjid Tebboune a dévoilé une série de mesures ambitieuses visant à dynamiser le secteur économique national et à stimuler davantage les exportations algériennes.
En effet, soulignant l’importance cruciale de ces initiatives pour l’avenir économique du pays, le Président Tebboune a affirmé que l’Algérie était résolue à renforcer sa position sur la scène mondiale en tant que partenaire commercial fiable et compétitif, et d’affirmer que notre pays ayant adopté une stratégie de diversification de son économie, a réalisé des volumes sans précédent des exportations hors hydrocarbures. Se situant autour de 7 milliards de dollars, ces exportations peuvent réaliser de meilleurs chiffres à l’avenir, a assuré le président de la République, appelant à la poursuite des efforts en vue d’augmenter le volume pour atteindre l’objectif de 29 milliards de dollars en 2030.
Parmi les mesures clés pour renforcer les exportations, Tebboune a mis en avant la redéfinition stratégique de la carte du commerce extérieur, une initiative destinée à aligner les priorités nationales avec les défis géopolitiques globaux. Ainsi, il a été décidé la libéralisation des exportations de certains secteurs de production, dont les capacités ont dépassé les besoins nationaux, à l’instar de l’huile, du sucre et des pâtes. En parallèle, le président a souligné la mise en place imminente de bases logistiques dédiées à l’exportation à travers les pôles économiques du pays, facilitant ainsi les flux commerciaux internationaux. De plus, l’extension du réseau bancaire algérien à l’étranger, notamment en Afrique, ainsi que l’ouverture de nouvelles lignes commerciales aériennes et maritimes devraient renforcer le rôle pivot de l’Algérie dans la région. Les indicateurs sont au vert, et le Conseil du Renouveau Economique Algérien (CREA) a accueillie avec beaucoup de satisfaction les nouvelles décisions concernant l’export hors hydrocarbures annoncées par le Chef de l’Etat.
Levée d’interdiction des exportations du sucre, de l’huile et des pâtes alimentaires
En somme, les nouvelles mesures annoncées par le premier magistrat du pays concerne ces denrées, car elles ont pour but de consolider la tendance actuelle, marquée par l’augmentation du volume des exportations hors hydrocarbures, et particulièrement pour ces denrées, qui ont depassé largement le seuil de satisfaction nationale, au point où exporter ne peut etre qu’une formalité, avec tout ce qui a été mis en place par les pouvoirs publics pour booster ces secteurs.
En effet, des observateurs assurent que pour consolider les acquis et accélérer la transformation économique, le gouvernement envisage de mettre en œuvre plusieurs mesures complémentaires, telles que :
La libéralisation des exportations : Certaines filières de production ayant atteint une certaine maturité seront progressivement ouvertes à l’exportation (tel que l’huile, le sucre et les pâtes…) Le développement des infrastructures logistiques par la création de plateformes logistiques qui facilitera l’accès des produits algériens aux marchés internationaux, notamment en Afrique. Et l’expansion du réseau bancaire à l’étranger, qui permettra l’ouverture de nouvelles agences bancaires en Afrique afin de renforcer la présence économique de l’Algérie sur le continent.
Et de conclure, que l’ouverture de l’investissement dans la grande distribution devrait dynamiser le secteur du commerce et améliorer l’offre de produits aux consommateurs. En résumé, disent –ils, cela témoigne de la volonté du gouvernement algérien de faire de l’économie un moteur de développement et de progrès social. Les résultats obtenus ces dernières années sont encourageants et laissent entrevoir un avenir prometteur pour le pays. Cependant, la réalisation des objectifs fixés nécessitera une mobilisation constante de tous les acteurs économiques et sociaux.
Par Réda Hadi
