Tendances énergétiques: L’ascension d’Eni en Afrique du Nord
Au troisième trimestre de 2024, la société Eni a enregistré une augmentation notable de sa production de pétrole et de gaz en Afrique du Nord, avec un accroissement de 4,5 % pour atteindre 299 000 barils équivalents par jour, en comparaison avec 286 000 barils pour la même période en 2023. Cette performance s’inscrit dans un contexte où la production en Égypte a connu une baisse de 11 % sur un an, comme l’a indiqué la plateforme spécialisée « Attaqa.net ».
L’Algérie, en particulier, se démarque comme un acteur clé dans ce paysage énergétique. En effet, l’augmentation de la production d’Eni en Algérie reflète l’engagement continu de la compagnie italienne envers ses opérations dans le pays. Les investissements en exploration et en production se sont concentrés sur des projets majeurs, témoignant de l’importance stratégique de l’Algérie dans le portefeuille d’Eni. Les dépenses d’investissement d’Eni ont atteint environ 7 millions de dollars pour le troisième trimestre, représentant une diminution par rapport à l’année précédente, mais restant orientées vers les activités en Algérie et en Libye. Avec une production prévue pour l’année 2024 d’environ 1,70 million de barils par jour, Eni continue de miser sur le potentiel de l’Algérie pour soutenir sa croissance.
Dans un climat où la production en Égypte souffre, l’Algérie se positionne comme un pilier de stabilité, permettant à Eni de renforcer sa présence en Afrique du Nord. La résilience et le développement des projets énergétiques en Algérie sont des indicateurs prometteurs pour l’avenir, à mesure que la région cherche à diversifier ses sources d’approvisionnement énergétique.
Au-delà de l’Algérie, le rapport « Attaqa.net » souligne également des dynamiques intéressantes dans la région. En Égypte, la production de pétrole et de gaz d’Eni a chuté de 11 % sur un an, atteignant 277 000 barils équivalents par jour au troisième trimestre, tandis que les activités de forage dans le champ de « Zohr » reprennent, suite à un accord financier avec le gouvernement égyptien. Cette reprise pourrait marquer un tournant pour la production égyptienne, qui a souffert d’une baisse significative. En Libye, la production a également été affectée, mais la collaboration avec Eni reste cruciale pour soutenir l’activité dans ce pays riche en ressources. En somme, tandis que l’Algérie s’affirme comme un pilier de croissance, la situation en Égypte et en Libye montre à quel point la région est interconnectée, les défis et les opportunités se chevauchant à travers les frontières.
Par M. A.
