Université de 4ème génération: Ouverture d’une école pour la cybersécurité
Les réformes opérées, ces dernière années, par le secteur de l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, ont permis, dans le cadre de la nouvelle stratégie nationale dont les bases ont été jetées par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, de connecter l’Université à son environnement économique outre son adaptation aux exigences du marché national et son orientation vers l’innovation, la création et l’entrepreneuriat, tout en améliorant sa performance à travers son ouverture aux centres et établissements de recherche internationaux.
Abdelhakim Djebrani, directeur des finances au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui s’est exprimé chez nos confrères, a mis en évidence la création d’une école sur la cybersécurité informatique.
En effet, Djebrani a évoqué surtout, que tous les efforts sont mis et interviennent dans le cadre de la mise en œuvre d’une vison proactive, érigeant l’Université en locomotive de développement de l’économie nationale. Celui a réaffirmé que l’université algérienne sera connectée à sa génération, et par conséquent, à ses étudiants, ses enseignants, et surtout à l’international. L’université algérienne s’est donné les moyens de ses ambitions, avec cette année un budget inédit de 600 milliards de DA.
Et en cela, « le secteur a mis en place une stratégie, une feuille de route, et tous les moyens sont entrain d’être mis en place particulièrement le schéma directeur de numérisation. Pour cela 60 plateformes numériques sont en place, concernant tous les aspects de gouvernance, la recherche, et les prestations universitaires » a-t-il encore précisé.
Ainsi, selon ce responsable, pour la rentrée 2024/2025, ce sont les grandes universités algériennes, telles que Bab Ezzouar, l’Usto d’Oran, et celle de Constantine qui montreront le chemin aux autres, et étrenneront cette stratégie.
Insistant sur l’objectif de l’Université de 4eme génération, qui est la spécialisation, il a évoqué dans le technopole de Sidi Abdellah, l’ouverture de l’École nationale de Cyber-sécuritéqui sera ouverte à la prochaine rentrée universitaire, conformément aux instructions du président de la République.
M. Djebrani a assuré que tous les moyens humains et matériels seront mis en place pour ouvrir cette école dans les délais exigés par le Chef de l’État. « Nous sommes dans la dernière ligne droite pour l’ouverture de cette institution. Le décret de création est déjà publié et les moyens humains et matériels sont en cours de mise en place ». Dans cet ordre d’idées, il a rappelé l’inauguration du technopôle de Sidi Abdellah (Alger), avec 2 écoles dans des spécialistes pointues, telle que l’IA et les mathématiques. Cette année 2 écoles verront le jour dans les nano sciences et les systèmes autonomes. D’une manière générale, pour ce responsable, l’Université de quatrième génération est en route car, «l’université algérienne s’est bel et bien transformée en temple de production et de transmission du savoir.» Pour étayer ses propos, il s’appuie sur le langage des chiffres et révèle que «le secteur a pu, en une année et demi, compter 107 incubateurs d’entreprises, un incubateur d’entreprises numériques, 107 centres de développement de l’innovation». «Auxquels s’ajoutent, a-t-il poursuivi, 91 centres d’appui à la technologie et à l’innovation, 51 maisons de l’intelligence artificielle, 33 laboratoires de fabrication.» Les actions d’accompagnement engagées dans ces structures érigées au sein des universités, a été d’un grand apport dans le développement socio-économique.
Par Réda Hadi
