21/01/2025
ACTUALITENATIONAL

5 970 milliards DA d’investissements par le Trésor: L’Etat déterminé à soutenir la croissance

L’Algérie poursuit une voie ambitieuse pour son développement. En mettant l’accent sur le renforcement de la résilience, l’adoption d’innovations et la modernisation économique, notre pays a franchi une nouvelle étape importante cette année. Les indicateurs macro-économiques sont au vert. Aussi et pour soutenir les efforts nécessaires à la croissance enclenchée, la valeur des investissements en cours du Trésor public s’élève à près de 5.970 milliards DA, bénéficiant à 11 secteurs économiques. Cela traduit effectivement la volonté des pouvoirs publics, à poursuivre ses efforts pour soutenir la croissance, avec ces investissements massifs.

Lors d’une audition devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), dans le cadre de l’examen des dispositions du projet de loi de finances (PLF) pour l’exercice 2025,Mohamed Sebaa, Directeur général du Trésor et de la gestion comptable des opérations financières de l’Etat au ministère des Finances, a affirmé que la valeur des investissements en cours du Trésor public s’élève à près de 5.970 milliards DA, bénéficiant à 11 secteurs économiques, et de préciser  que la valeur des investissements du Trésor, accordés sous forme de crédits à divers organismes publics (en cours d’engagement), seront consacrés au financement de 267 projets répartis sur 11 secteurs économiques.

Ces crédits ont bénéficié à plusieurs organismes publics, dont la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF), l’Agence nationale des barrages et transferts (ANBT), l’Algérienne des autoroutes (ADA), l’Entreprise du métro d’Alger et Sonelgaz, ainsi qu’aux entreprises de dessalement de l’eau de mer, précise-t-il.

Le Trésor vise, à travers ces financements, à garantir le parachèvement des projets en cours et à lancer de nouveaux projets répondant aux besoins de développement du pays et renforçant les infrastructures de base dans divers domaines vitaux, ajoute-t-il.

L’Etat s’investi et investi pour maintenir la croissance et confirmer les prévisions de la Banque Mondiale. D’ailleurs, l’Algérie fait partie des quatre seuls pays dans le monde à avoir franchi le seuil d’une classification de revenu intermédiaire inférieur à supérieur.

De plus certains, assurent que cela est du principalement à la modernisation des systèmes visant à renforcer les capacités statistiques, permettant ainsi une mesure plus précise du PIB du pays. Bien que l’économie algérienne ait enregistré une croissance de 4,1 % en 2023, le principal facteur ayant contribué à cette amélioration de classement a été la révision complète des statistiques des comptes nationaux, incluant une expansion des estimations d’investissement et une meilleure couverture de l’économie informelle.

Durant son audition à l’assemblée, Sabaa a souligné qu’en ce qui concerne le niveau de mise en œuvre des dépenses du budget de l’Etat, au cours du premier semestre de 2024, une augmentation significative de 34 % en base annuelle a été enregistrée, atteignant 6.946 mds da, stimulée par l’augmentation des dépenses du personnel, des dépenses d’investissement et des dépenses de transfert qui ont connu des augmentations de 365 mds da, 543 mds da et 490 mds da respectivement par rapport au premier semestre de 2023.

Le directeur général prévoit que le niveau de mise en œuvre des dépenses publiques atteindra plus de 90 % d’ici fin 2024 par rapport aux révisions de la loi de finances 2024, ce qui représente une amélioration par rapport au niveau de mise en œuvre des dépenses budgétaires qui était de 80 % en 2023.

S’agissant des dispositions du projet de loi de finances pour l’année 2025 concernant le trésor et la comptabilité, M. Sabaa a expliqué qu’elles visent principalement à renforcer la capacité de l’Etat à financer les projets stratégiques et les infrastructures, à soutenir l’activité économique et à diversifier les produits financiers, à renforcer la solidité financière du Fonds national d’investissement (FNI), à soutenir le système de retraite et à garantir sa durabilité, à réaliser la transformation numérique et à améliorer la gouvernance.

Des observateurs soulignent aussi qu’à l’avenir, des priorités telles que l’énergie, la résilience climatique et le renforcement du secteur privé offrent des opportunités pour le renforcement de la politique économique qui a été engagée, car elle soutient les grands projets de développement, contribuant  à renforcer la capacité de l’Etat à mettre en œuvre des projets prioritaires tendant à soutenir le développement socio-économique.

Par Réda Hadi

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