59e Réunion du Comité ministériel conjoint de suivi OPEP+: La stabilité des prix et l’équilibre du marché au cœur des discussions
Le ministre d’État, ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Mohamed Arkab, a pris part, samedi, à la 59e réunion du Comité ministériel conjoint de suivi OPEP+ (JMMC), tenue en visioconférence. Cette rencontre a réuni les ministres de l’Énergie et les représentants de neuf pays membres de l’OPEP+, à savoir l’Algérie, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Irak, le Kazakhstan, le Koweït, le Nigéria, la Russie et le Venezuela.
L’objectif principal de cette réunion est de faire un bilan sur l’adhésion des pays aux réductions de production décidées pour les mois de janvier et février 2025. L’un des points essentiels des discussions a porté sur la stabilité du marché pétrolier mondial, un enjeu majeur pour les pays producteurs de pétrole. Les échanges ont permis d’évaluer l’évolution de la situation sur le marché pétrolier international, avec une attention particulière sur les perspectives de l’offre et de la demande. Les ministres ont analysé les facteurs influençant l’équilibre du marché tout en soulignant l’importance d’une coordination continue entre les membres pour garantir la stabilité des prix du pétrole à l’échelle mondiale.
La réunion a également été l’occasion de réaffirmer l’engagement des pays membres de l’OPEP+ à ajuster leurs niveaux de production en fonction des besoins du marché. Ainsi, pour le mois de mai 2025, huit pays membres de l’OPEP+ ont convenu d’une augmentation de leur production de 411 000 barils par jour. Cette mesure vise à soutenir la stabilité des marchés tout en restant flexible et susceptible d’être ajustée en fonction de l’évolution de la demande et des conditions du marché.
Les participants ont également souligné leur volonté de compenser tout excédent de production accumulé depuis janvier 2024, réaffirmant ainsi leur engagement à maintenir l’équilibre sur le marché mondial du pétrole. La prochaine réunion, prévue pour le mois de mai, sera l’occasion de faire un nouveau point sur la situation et de déterminer les ajustements nécessaires pour les niveaux de production de juin 2025.
Par M. A.
