15/01/2025
ACTUALITEINDUSTRIE

Pour les objectifs de la nouvelle stratégie économique: L’Etat déterminé à soutenir et protéger les entreprises 

Le ministère de l’Industrie a mis en place un système d’information qui donne une vision globale sur le secteur afin de le mettre au service de l’économie nationale et des politiques publiques. Cette nouvelle stratégie engagée par les pouvoirs publics a permis l’émergence d’une industrie qu’il faut soutenir et protéger. C’est ce qu’a affirmé hier, chez nos confrères de la radio nationale, Bachir Kechroud, directeur de la veille stratégique au ministère de l’Industrie et de la Production Pharmaceutique, et assure que l’État est à l’écoute des préoccupations des entreprises et s’engage à soutenir cette industrie émergente.

Abordant la question des cellules de veille stratégique installées au sein des groupes industriels et des entreprises et qui «jouent désormais un rôle majeur, d’autant plus qu’elles aident les responsables à prendre les bonnes décisions au moment opportun», il a expliqué que le premier objectif des cellules de veille est d’aider les gestionnaires à prévoir l’évolution de l’environnement de leurs entreprises et les transformations qui peuvent en résulter à moyen et long terme, en plus d’anticiper les solutions et de prendre les bonnes décisions en temps propice. Ce responsable a précisé que dans l’environnement actuel, l’intelligence économique est un outil fort qui permet à l’ensemble des acteurs de cerner et d’agir sur leurs environnements, ce qui leur permettra à partir de signaux émis dans leurs activités, d’agir en amont pour rectifier la prise de décision.

Pour lui, au moment où nous avons une industrie naissante qui a besoin d’être appuyée, l’intervention de l’Etat doit être plus importante pour la protéger, alors l’activité elle-même, surtout si l’Etat considère que c’est une activité stratégique, sans pour cela être acteur, mais plus accompagnateur.  Celui-ci a insisté que pour l’Etat le plus important est de réunir les conditions idoines et nécessaires aux différents acteurs pour qu’ils agissent et réussissent les objectifs assignés.

Et c’est en cela a-t-il poursuivi que la notion du dialogue public privé développé par le ministère de l’industrie commence à prendre forme. Et prôner un dialogue interprofessions.  En ce sens, au niveau du ministère de l’industrie on a créé 5 comités de filières et ce département souligne être à leur écoute et fera en sorte de les dynamiser. Outre l’assainissement de l’environnement, M Bachir Kechroud a déjà souligné que le ministère de l’Industrie a mis en place un système d’information qui donne une vision globale sur le secteur afin de le mettre au service de l’économie nationale et des politiques publiques et que la guerre est déclarée contre la bureaucratie. Il a aussi précisé que cela a permis de débloquer 915 projets dans différents secteurs d’activité traduisant ainsi les engagements de l’Etat sur le terrain. Ces projets permettront selon lui à l’économie locale, d’être plus présente sur la scène nationale. Répartis sur 40 wilayas, ces projets vont assurer la création de pas moins de 40 000 postes d’emploi. C’est ainsi qu’il a affirmé qu’en ce domaine, nous sommes à la traine. Et de préciser qu’à titre d’exemple, la wilaya d’Alger représente à elle seule, 50% des emplois productifs, et le même pourcentage d’investissements à l’échelle nationale. C’est pour cela que le Président Tebboune a instruit pour donner plus d’importance aux wilayas, de les faire plus participer à notre économie, ce qui permettra de sédentariser les compétences locales, et valorisera leurs richesses.

Dans la lettre, pour ce responsable, les relations entre les différents secteurs sont importantes, dans le sens ou celles-ci (les relations) sont fondamentales et être engagées sous forme de synergie. Et de préciser, que par exemple, les  relations entre le secteur de l’industrie, de l’agriculture et celui du tourisme est important, et qu’à cela que les activités du ministère du commerce de l’industrie et des finances vont permettre de réunir les conditions nécessaires à une véritable relance de notre industrie. Et d’assurer que l’État ne sera pas un « acteur-producteur », mais qu’il mobilisera ses efforts afin de « créer les conditions favorables pour que les différents acteurs puissent opérer dans un environnement propice ».  Le représentant du ministère de l’Industrie et de la Production Pharmaceutique est également revenu sur la stratégie de son département pour le développement du secteur public marchand, ainsi que sur le renforcement du « Dialogue public-privé » dans le but d’atteindre les objectifs de la nouvelle stratégie économique.

Par Réda Hadi

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