Arkab: «Renforcer la résilience de notre secteur énergétique»
Le Ministre de l’Énergie et des Mines, Mohammed Arkab, a affirmé lundi, que la nouvelle stratégie climatique de Sonatrach «permettra de relever les engagements de Sonatrach pour lutter contre le changement climatique, en adéquation avec les engagements internationaux de l’Algérie ».
Une stratégie qui «donnera également plus de clarté aux différentes actions que l’entreprise a menées depuis des années dans ce domaine».
Dans son intervention, M. Arkab indique que le monde d’aujourd’hui est «caractérisé par une complexité et une interdépendance croissantes. Les crises successives ont eu un impact durable sur nos économies et nos écosystèmes». Dans ce registre, le ministre indique que «nous assistons aujourd’hui à des transformations radicales, rapides et volatiles qui façonnent des économies plus dynamiques, innovantes et créatives». Enchaînant, M. Arkab précise que «notre pays ne peut rester en marge de cette dynamique mondiale, il est donc essentiel de faire face à ces défis ».
Aussi, M. Arkab a relever la nécessité de «renforcer la résilience de notre secteur énergétique et de trouver des moyens plus durables pour le développer». Enchaînant, le ministre précise que l’Algérie « a développé une stratégie et une vision visant à préserver ses capacités et engagements à long terme, avec une transition en cours ».
Pour le ministre, les risques associés au changement climatique d’aujourd’hui «présentent des défis importants qui façonnent l’avenir de l’industrie énergétique mondiale ».
L’Algérie, fait savoir M. Arkab, « s’est fortement engagée à renforcer sa position de fournisseur fiable d’énergie sur la scène internationale. Le gaz naturel demeure une énergie essentielle pour la transformation énergétique mondiale en tant qu’élément clé de cette stratégie ». Par ailleurs, M. Arkab indique que l’Algérie «est également riche en ressources solaires et s’engage pleinement dans le développement des énergies renouvelables afin d’atteindre une part significative de la production nationale d’électricité ».
Rappelant les initiatives pour atteindre 15 GW d’énergie renouvelable d’ici 2035, le ministre indique que ces quantités «permettront au pays d’allier production d’énergie traditionnelle et développement des énergies renouvelables », mais aussi de «s’attaquer aux défis environnementaux tout en assurant sa sécurité énergétique à long terme ».
Cette démarche «ambitieuse et responsable contribue à faire de l’Algérie un pôle actif et engagé dans le processus de transformation énergétique de la région ».