18/09/2025
ACTUALITEAGRICULTURE/PÊCHE

Cultures stratégiques: Nécessité d’accompagner les entreprises publiques

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Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, a affirmé la nécessité d’accompagner les entreprises publiques activant dans le domaine des cultures stratégiques et de faciliter leur accès à tous les avantages accordés par l’Etat.

Le ministre s’exprimait lors d’une rencontre de coordination tenue samedi au siège du ministère avec les représentants de l’entreprise Cosider-Agrico, filiale du groupe public Cosider, de l’entreprise Agro-Alimentaire-Activité « 3A SPA », filiale du groupe Sonatrach, de la société Global-Agri-Food, filiale du groupe Madar holding et du Groupe Agrodiv, en présence du directeur général de l’Office national des terres agricoles (ONTA), du directeur général de l’Office de développement de l’agriculture industrielle en terres sahariennes (ODAS) et du représentant du Bureau national des études de développement rural (BNEDER).

A cette occasion, le ministre a souligné «l’importance d’un accompagnement effectif de ces entreprises pour leur permettre d’exploiter la plus grande partie des surfaces agricoles octroyées, notamment en ce qui concerne l’émission des contrats de concession et des ressources hydriques, et ce en coordination avec tous les secteurs concernés en vue de leur permettre de bénéficier de tous les avantages accordés par l’Etat».

La rencontre s’inscrit dans le cadre du développement de l’agriculture dans les wilayas du sud du pays, «en donnant des orientations et en examinant toutes les voies pour parvenir aux objectifs tracés par le secteur afin d’augmenter la production céréalière et développer les autres filières stratégiques en vue de réduire la facture d’importations».

A cet effet, le ministère a consacré «des surfaces importantes pour ces entreprises, vu leur potentiel et expérience dans le domaine agricole, notamment en matière de cultures stratégiques (production de blé, de maïs, de tournesol et de légumineuses)», ajoute la même source.

En effet, le gouvernement veut renforcer la sécurité alimentaire du pays, en simplifiant les procédures d’investissement, tout en faisant appel à des groupes publics leaders pour dynamiser davantage le secteur agricole. Ces  sociétés ont les moyens financiers et humains pour développer des projets agricoles modernes avec des rendements acceptables.

C’est l’objectif principal du gouvernement. Il vise l’augmentation de la production nationale et réduire la facture de l’importation. Chaque année, rappelle-t-on, l’Algérie consacre près de 10 milliards de dollars pour l’approvisionnement du marché national en produit alimentaire, notamment les céréales. De l’avis de beaucoup d’experts, ces groupes publics sont en mesure également de ramener des partenaires étrangers pour s’implanter en Algérie.

L’objectif dans le court terme est d’atteindre d’ici à la fin de l’année prochaine un (1) million d’hectares de terres cultivées en céréales dans le sud du pays, avec un rendement attendu de 70 à 80 quintaux à l’hectare. Jusqu’à présent, quelques 400 000 ha de terres ont été attribués à des investisseurs dans les wilayas du Sud et l’opération est toujours en cours.

 En somme, l’Algérie est en mesure d’atteindre l’autosuffisance en production de céréales en dépit de la limite hydrique. « Nous avons tous les moyens nécessaires pour atteindre cet objectif, qu’il s’agisse de foncier agricole, des ressources hydriques, des semences, des compétences humaines ou des structures organisationnelles à l’instar de l’Office algérien des céréales », avait déclaré le ministre de l’Agriculture.

Par Sirine R

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