Après les avancées réalisées cette année: L’Algérie affiche de grandes ambitions pour 2025
L’Algérie a su tracer son chemin en dépit de toutes les affirmations alarmistes qui lui prédisaient une situation à la vénézuélienne. Déterminée et résolue, l’Algérie occupe une place prépondérante en Afrique et se donne les moyens de son rôle. Il faut se souvenir, comme d’une anecdote, de ces rapports incessants, de ces analyses douteuses émanant de think tanks orientés et d’experts de circonstance qui annonçaient une chute imminente du pays, prévue à l’horizon 2022. À l’orée de 2025, l’Algérie se dresse plus forte que jamais, défiant les attentes et prouvant que l’enfer promis n’est qu’une illusion.
Pour 2025, l’Algérie passe à la vitesse supérieure ! 2025 s’annonce comme une année charnière pour le pays, marquant la mise sur orbite des premiers grands projets. En posant les bases de l’autosuffisance, de la diversification et de la modernisation, le pays se rapproche de l’objectif fixé par le président Tebboune.
Le bilan 2024 peut se traduire avec une affirmation certaine avec le lancement de grands projets, comme réussie. En somme 2024 s’est distinguée parune nouvelle loi sur l’investissement, le renforcement d’accords économiques avec des partenaires étrangers, ouverture du capital des banques publiques, mise en œuvre d’une vision d’une coopération continentale, exploration et développement des ressources naturelles, promulgation des lois sur les marchés publics, la monnaie et le crédit et le foncier économique, mise en place de mesures socioprofessionnelles, mais aussi revalorisation du chômage, des salaires et des pensions de retraite
Parmi les chantiers qui se sont poursuivis en 2024, on peut mentionner les stations de dessalement d’eau de mer tout au long du littoral, les usines de production de ciment (El Bayadh et Djelfa), les mines de minerai de fer, l’unité de production automobile avec l’italien Fiat, l’ambitieux programme de chemin de fer, la relance de la raffinerie de Hassi Messaoud, le lancement de la ville médiatique et de production cinématographique Dzair Media City. 2025 s’annonce déjà comme une année charnière au vu des défis qui restent à réaliser. Industrie, agriculture, numérique, autant de secteur qui feront la fierté de l’Algérie en 2025. C’est ainsi que l’on apprend que, dès l’année prochaine, notre pays fera son entrée dans la cour des pays qui fabriquent la matière première de médicaments. Un «club restreint» dont fera donc désormais partie l’Algérie. Saidal entamera, à partir de 2025, la production des matières premières pour les médicaments dès 2025.
L’Algérie atteindra son autosuffisance en blé dur d’ici la fin de 2025 grâce à la mise en culture de 1,6 million d’hectares. Ce bond agricole permettra d’économiser des centaines de millions de dollars en réduisant les importations. Mais les ambitions ne s’arrêtent pas là. D’autres cultures stratégiques, comme l’orge et le blé tendre, suivront, avec une attention particulière portée aux terres sahariennes où les surfaces cultivables ne cessent de croître. À l’horizon 2027, les surfaces irriguées devraient atteindre 2,6 millions d’hectares
En 2025, 5 grandes stations de dessalement d’eau de mer, situées à Oran, Tipasa, Boumerdès, Béjaïa et El Tarf, entreront en service. Avec une capacité quotidienne de 300000 m³ chacune, elles répondront aux besoins vitaux de millions d’Algériens, en attendant 7 autres stations prévues d’ici 2030. Le «made in bladi» a connu un grand rebond. Il a permis de substituer à de nombreux produits jusque-là importés. Il y a en ligne de mire les grands projets structurants de 2027, à l’instar de Ghara Djbilet, le mégaprojet de production de phosphate ou encore le gisement de zinc et plomb d’Oued Amizour. L’an prochain devrait marquer une avancée significative dans ces projets du futur.
Le secteur automobile poursuivra également son expansion. Après l’usine Fiat d’Oran, qui augmentera sa production, les projets JAC, Geely et Chery entreront en phase opérationnelle. En parallèle, un réseau de sous-traitance national se structure pour renforcer l’autonomie industrielle. L’année 2025 sera également marquée par des avancées importantes dans les infrastructures de transport. Plusieurs lignes ferroviaires, actuellement en construction, seront livrées, tandis que des projets emblématiques, comme le train à grande vitesse reliant Alger à Tamanrasset, seront lancés. Les extensions du métro d’Alger seront, eux, réceptionnées, et une partie de la route stratégique reliant Tindouf à Zouiret sera ouverte à la circulation. 2025 marquera également une accélération de la numérisation de l’administration et de l’économie. Un chantier majeur du président Tebboune qui l’a lancé en 2019 et dont il a annoncé l’épilogue l’an prochain. En posant les bases de l’autosuffisance, de la diversification et de la modernisation, le pays se rapproche de l’objectif fixé par le président Tebboune.
Par Réda Hadi