Finances islamiques: 594 milliards de dinars collectés
Un créneau porteur. La contribution de la finance islamique à la hausse des montants de dépôts s’élève à 594 milliards de dinars. Un chiffre qui a été relevé hier sur les ondes de la Radio nationale par Lazhar Latrèche, Secrétaire général de l’ABEF (Association des banques et établissements financiers) et également DG de la BEA (Banque extérieure d’Algérie).
En effet, lors d’une réunion, hier dimanche, entre le nouveau ministre des Finances, Laaziz Fayed, et les représentants de l’ensemble des banques publiques, il a été relevé une augmentation significative des montants de dépôts, expliquée entre autres par la dynamique de la finance islamique qui a contribué par quelque 594 milliards de dinars. Selon l’intrevenant, ce chiffre remonte au 31 décembre 2022, tout en soulignant qu’il s’agit d’un nouveau marché très important.
Le directeur général du CPA, Ali Kadri, a en effet assuré dans un entretien accordé au quotidien «El-Khabar» publié dimanche, que la finance islamique jouera un rôle important dans les opérations d’acquisition de nouvelles voitures fabriquées localement», et ce, à travers la proposition de produits conformes à la Charia, notamment, la Mourabaha.
Un filon prometteur appelé à être boosté avec la promulgation de la future loi sur la monnaie et le crédit, qui doit consacrer plus d’un chapitre à la finance islamique. Le cadre juridique et règlementaire régissant le marché des Sukuk (obligations islamiques) sera mis en place en 2023.
S R