Forum scientifique international sur les énergies renouvelables: Focus sur la formation et la Recherche
L’énergie primaire consommée à l’heure actuelle est encore aujourd’hui très directement liée, à l’échelle mondiale, à l’utilisation des ressources fossiles carbonées. Face à ce constat, les enjeux de la recherche en énergies renouvelables sont primordiaux pour répondre à ce défi. D’où la nécessité d’une concertation entre experts et évidement une formation adaptée en conséquence. Aussi, un Forum international scientifique sera organisé, les 13 et 14 mai au centre universitaire Salhi Ahmed de Naâma. Celui aura pour thème central : «Les énergies renouvelables, les systèmes énergétiques et leurs applications ».
Cet évènement vise à échanger des connaissances et des expériences entre les participants sur les développements réalisés dans le domaine des technologies de production d’énergie renouvelable et propre et des solutions durables qui sont disponibles dans les domaines économique et environnemental.
Pour les organisateurs de ce forum, il s’agit de jeter les bases d’une coopération entre chercheurs et experts dans le cadre d’un forum pour valoriser la recherche et l’innovation, réaliser des projets de recherche communs, organiser des formations et évaluer des projets innovants liés aux systèmes énergétiques. L’objectif principal de ce séminaire est de créer un espace de rencontre et de discussion pour les universitaires et les chercheurs travaillant sur diverses thématiques liées à l’énergétique et aux énergies renouvelables. L’événement vise à favoriser la collaboration et l’échange d’idées autour des nouvelles avancées scientifiques et des innovations technologiques dans ces domaines cruciaux.
Dans ce domaine, l’Algérie est à la pointe de la recherche et de la formation en Afrique, et s’est fixée comme but de s’adapter aux mutations mondiales dans le domaine de l’énergie et à réaliser une transition énergétique de manière progressive, en adoptant un mix qui prend en considération l’ensemble des énergies disponibles.
L’économie mondiale enregistre d’importantes mutations, qui ont sur elle un grand impact, et que l’énergie reste parmi les composantes de ces changements de par le rôle joué par les activités économiques et sociales. Or, les nouvelles mutations structurelles sur la scène énergétique mondiale ont eu un impact « significatif » sur les marchés de l’énergie, car, les investissements intra-industriels dans l’industrie pétrolière et gazière ont diminué, ce qui affectera la sécurité de la demande énergétique mondiale et la réalisation de l’équilibre.
Aussi, à la lumière de ces changements, l’Algérie cherche à s’adapter au contexte international et à répondre en même temps à la demande nationale croissante en énergie, tout en contribuant au développement social et économique du pays. A travers le programme qu’elle s’est tracée, l’Algérie œuvre à atteindre 30 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique renouvelable. Le secteur travaille à limiter la hausse croissante de la demande sur l’énergie et à rationaliser leur consommation en adoptant un modèle énergétique efficace, permettant l’utilisation optimale de différentes activités économiques et sociales en collaboration avec les secteurs concernés.
L’Algérie est «ouverte au développement de partenariats (Entreprises, universitaires, chercheurs) pour compléter les techniques et les solutions technologiques visant à réduire les émissions de gaz et à optimiser l’utilisation des gaz récupérés, valorisables sur le marché national et international».
Des experts algériens soulignent, que répondre à la demande croissante sur l’énergie de manière durable et économique, constitue un grand défi, d’où la nécessité d’œuvrer à renforcer nos capacités productives pour assurer la paix et la transition énergétique, en minimisant l’impact sur les systèmes environnementaux
Et c’est en cela que ce forum veut ajouter sa pierre à l’édifice de la transition énergétique, car les énergies renouvelables sont des sources infinies. Elles ne dépendent pas d’un stock de combustible limité mais d’un flux toujours renouvelé : solaire (photovoltaïque, thermique), hydroélectricité, éolien, biomasse, géothermie. Elles ne rejettent pas de Co2 et participent à la lutte contre l’effet de serre. D’où l’importance de concertation entre experts, d’une formation adéquate en conséquence.
Par Réda Hadi