24/06/2024
NATIONAL

Futur pole agricole: L’agriculture saharienne attire les investisseurs

Considéré comme le futur pole agricole, les terres du Sud n’arrêtent pas d’attirer les investisseurs, qu’ils soient nationaux ou étrangers.

L’engouement est tel, que les pouvoirs publics ont décidé d’attribuer 134.000 ha aux investisseurs dans le domaine de l’agriculture saharienne.

Des mesures spécifiques ont été prises pour une plus grande accessibilité de ces terres. Aussi l’Etat a entrepris un certain nombre de mesures pour récupérer les terres agricoles non exploitées par les bénéficiaires, afin de les réattribuer et les redistribuer à d’autres demandeurs dans le cadre des investissements.

En parlant de demandeurs, le DG de l’ODAS a révélé que le pourcentage des bénéficiaires qui n’ont pas exploité les terres agricoles s’élevait à 40%, ce qui équivaut à 40 000 hectares de terres inutilisées.

Comme il a également révélé que le nombre de dossiers de demandeurs de terres agricoles à travers la plateforme numérique développée au niveau du ministère de l’agriculture s’élève à 3071 dossiers, qui sont étudiés avec minutie en fixant les conditions pour bénéficier de ces terres agricoles pour l’investissement.

Dans ce sens, les pouvoirs publics ont adopté une stratégie visant à attirer les entreprises étrangères à investir dans ce domaine à long terme, notamment après les demandes formulées par divers pays européens et du golfe Persique.

A ce jour, 140 projets d’investissement à travers les différentes  wilayas du Sud, sont en phase d’exploitation.

Si classement il y avait, Ouargla serait en la  matière en pole position, car 28 titres d’attribution ont été dernièrement attribués.

Il faut préciser que l ‘Algérie n’a eu d’’autres alternatives que de développer son agriculture saharienne.

Car  l’Algérie a une dépendance pour des produits alimentaires stratégiques, à savoir les légumes secs, le lait et les huiles. Toutefois, plusieurs possibilités s’offrent à elle pour arriver à réduire cette dépendance, notamment le recours aux zones du sud. Et ce qui a été fait, le Sud est en pleine expansion et beaucoup assurent que c’est le futur grenier agricole de l ‘Afrique du Nord,

Si les résultats son encourageants, des agronomes au faite de la question estiment que 2023, sera l’année des grands défis de l’agriculture algérienne.

Si les prévisions d’une récolte de 27 à 30 millions de quintaux fixés par le ministère de l’Agriculture au début de la saison agricole 2021-2022 ont été plutôt dépassées avec un peu plus de 40 millions de quintaux récoltés à la fin de la saison, les choses devraient être plus prolifiques cette année, même si cela s’annonce plus compliqué avec une faible pluviométrie enregistrée à la fin décembre 2022.

Défis majeurs, car l’Algérie devra en premier lieu savoir gérer son eau et surtout l’’utiliser de manière spécifique, et éviter le gaspillage. Une question particulièrement pertinente dans le Sud, ou l’eau est tirée des profondeurs des nappes  phréatiques.

Il faut savoir que de nombreuses mesures sont prises, chaque année, en faveur de ce secteur stratégique pour le porter à des niveaux supérieurs.

Par Samir Chalabi

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