18/09/2025
ACTUAGRICULTURE/PÊCHE

Importation des viandes rouges et blanches

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Les précisions du ministre de l’Agriculture

Le ministre de l’Agriculture et du développement rural  s’est exprimé hier lundi sur la décision du gouvernement concernant l’autorisation d’importation à nouveau  des viandes rouges et blanches.

Lors d’une conférence de presse tenue à Alger, le ministre a précisé que cette autorisation, qualifiée de circonstancielle,  vise d’abord à protéger le cheptel national et à répondre aux besoins nationaux  en matière des viandes qui vont augmenter avec la rentrée scolaire et universitaire.

En effet, la reprise des services aux niveaux des cantines scolaires et restaurants, la demande sur la viande va augmenter.

En termes clairs, à travers cette décision le gouvernement a pris ses devants pour faire face à une forte demande, dont le marché local n’est pas en mesure de la satisfaire. D’ailleurs, actuellement,  il (le marché) est en situation déficitaire. Selon les chiffres de l’Association nationale des commerçants et artisans, les besoins du marché sont de l’ordre de 1,5 million de tonnes, alors la production locale n’excède pas les 1 million de tonnes !

«Cette décision a été prise de manière étudiée et occasionnelle. Elle tend à protéger le cheptel national, dont le nombre de têtes devient plus clair à l’issue du dernier recensement réalisé. Il faut savoir que la production nationale actuelle ne permet pas de couvrir les besoins nationaux qui vont s’accroître avec les rentrées scolaire et universitaire», a-t-il annoncé.

Il s’agit d’assurer l’approvisionnement des établissements en matière de viandes et d’alléger le fardeau pour le consommateur, en lui assurant des prix abordables.

Même chose pour les viandes blanches. Les besoins nationaux sont de l’ordre de 600 000 tonnes/an, mais la production avicole qui fait face une série de problème est en déclin. Suite à cela, les prix du poulet flambent en dépassant la barre de 500 DA/kg !

Concernant la récente augmentation du prix de la viande blanche, le ministre a estimé que cette situation est due à « la baisse globale de l’activité d’élevage de poulets en raison des pertes subies par les éleveurs en raison des températures élevées ». Il a ajouté : « D’ici 45 à 55 jours, la production de viande blanche sera à nouveau disponible de manière normale, avec la reprise de l’activité ».

 Dans un autre registre, le ministre estime que la filière de l’élevage traverse une situation d’anarchie suite, entre autres, à l’abattage anarchique des brebis. Selon ses explications, la spéculation n’est jamais l’œuvre de l’éleveur, mais plutôt celle des intermédiaires.

Par ailleurs le ministre a rassuré que l’aliment de bétail sera disponible à partir du mois d’octobre. «A compter du mois d’octobre, l’aliment de bétail sera disponible pour tous les éleveurs recensés», a-t-il rassuré.

Dans ce sillage, le ministre a affirmé que l’Office national des aliments de bétail est prêt à assurer les quantités nécessaires avec un prix linéaire tout au long de l’année, à savoir 3.200DA/quintal. Selon lui, la filière connaîtra une stabilité d’ici deux ans à la faveur des dispositions engagées.

Par Sirine R.

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