06/06/2025
ACTUALITENATIONAL

L’Algérie enregistre des taux de croissance positifs: Pérenniser les reformes et les consolider plus

Malgré des conjonctures mondiales difficiles, l’Algérie a su tirer parti des vents favorables pour une croissance robuste et diversifiée. L’activité s’est accélérée et les équilibres macroéconomiques se sont améliorés, sauf que l’investissement privé et la diversification restent nécessaires à la croissance à long terme, d’où la nécessité de consolider les acquis de la période de transition par d’autres réformes, encore plus déterminantes.

Effectivement si même les bailleurs de fonds internationaux, reconnaissent la pertinence des reformes mises en place, elles n’en sont pas moins perfectibles. En effet, grâce à celles-ci (les reformes) à 4,2%, la croissance de l’économie nationale s’est maintenue un rythme positif en 2023, et les perspectives de sa consolidation en 2024 sont jugées favorables, de l’avis même des institutions financières internationales. Mais tout ce résultat a pour fondement les reformes entreprises ou engagées par les pouvoirs publics. Reste qu’elles doivent être prolongées pour être plus pérennes.

C’est en cela que beaucoup d’économistes estiment que ces réformes doivent s’insérer au sein d’un cadre théorique cohérent aboutit par ses actions, pour éliminer le poids de la bureaucratie, de la sphère informelle, l’inflation et la cotation des monnaies, le faible taux de croissance, le chômage, le gel de projets tel que souligné récemment par le président de la République

Faire des reformes, c’est bien mais les améliorer c’est encore mieux.

Invités par nos confrères de la radio nationale, Mahfoud Kaoubi, expert en questions économiques et financières, abonde en ce sens et précise, qu’après le succès des réformes institutionnelle et juridique, il est maintenant nécessaire de consolider les acquis de cette période de transition, par de nouvelles réformes.

Alors que la crise de l’économie mondiale perdure, « l’Algérie, quant à elle, a enregistré des taux de croissance positifs sur trois années consécutives », note M. Kaoubi, appelant, par la même occasion, à des réformes de 2ème génération pour, dit-il, « atteindre des taux de croissance de 7 à 8% ».

L’expert préconise, à ce propos, d’entamer les chantiers de réformes touchant à la « sphère réelle de l’économie ». Il s’agit d’abord, énumère l’intervenant, de mettre en œuvre le chantier de la réforme industrielle. Après que les lignes directrices ont été tracées dans la réglementation relative à l’investissement, il est temps de décider ce que l’on veut réellement faire de l’industrie nationale. Deuxièmement, il faut résoudre les problèmes importants de l’économie nationale et le secteur marchand de l’État doit avoir une réponse claire à ce sujet afin d’amorcer un retour à la croissance.

Celui-ci appelle, enfin, à accélérer la réforme financière et à œuvrer à « la réhabilitation de l’environnement bancaire en favorisant la loi du marché ». « L’ouverture du capital du CPA, dont les résultats sont plus ou moins positifs, doit encourager les responsables à engager davantage de réformes ».

Par Réda Hadi

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