02/06/2025
ENERGIEACTU

Lutte contre la corruption: Une question centrale pour Sonatrach 

Le Groupe Sonatrach a signé, un document portant Politique et Code de conduite anti-corruption et ce, en conformité avec les exigences de la norme internationale ISO 37001, relative au système de management anti-corruption (SMAC).

Lors d’une cérémonie organisée au niveau de son siège, le  ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a indiqué que la propagation de la corruption s’est amplifié sous l’effet «des aspects négatifs du développement économique dans la cadre de la mondialisation, dont la circulation des capitaux, l’ouverture des marchés et, parfois, l’absence de contrôle».

Pour le cas de l’Algérie, le ministre rappelle les efforts du législateur et passe en revue les différentes institutions dédiées à la lutte contre la corruption. Le pays «compte asseoir un environnement de travail marqué par la transparence et des prestations exemptes de  corruption, afin d’améliorer son classement  en indice de corruption adopté à l’échelle mondiale».

A cette occasion, le ministre de l’Energie a salué le travail sérieux et constructif mené par Sonatrach, qui s’inscrit dans l’application des dispositions constitutionnelles et des lois qui en émanent, et lié à l’incarnation par les institutions publiques de normes de transparence et de responsabilité et la mise en œuvre des directives du Président de la République relatives à la lutte contre la corruption, ainsi que l’activation du programme gouvernemental d’éthique de la vie publique. En effet, la mise en œuvre du continu du programme d’éthique s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption.

Dans son allocution, le ministre a relevé l’engagement de Sonatrach à mettre en place un système «efficace et complémentaire» comme rempart à la corruption, et se conformer de façon optimale aux normes internationales.

Quant à Toufik Hakkar, il a précisé que la lutte contre ce phénomène constitue un «impératif» et une «question centrale» pour Sonatrach.

«Notre société, dit-il, s’engage entièrement au respect total des législations existantes pour lutter contre la corruption, en Algérie ou dans tous les pays où elle opère».

Annonçant qu’une plateforme d’alerte, «speak Up», est mise en place, le patron du groupe appelle tous les intervenants à adhérer à la politique de la société qu’il dirige de lutter contre la corruption  «Sonatrach vise la distinction à travers sa vision stratégique, et compte assurer une application infaillible  de ce nouveau système, le premier en genre, dans son administration ainsi que d’instaurer le principe de transparence et de bonne gouvernance, selon les normes et standards nationaux et internationaux en matière de lutte contre la corruption», commente son premier responsable.

Pour M. Hakkar, «le présent Code de conduite anti-corruption «s’inscrit dans la continuité des engagements pris en matière d’éthique et de probité, et exprime l’engagement personnel des dirigeants, managers et salariés, et fait partie intégrante des valeurs et principes réunissant l’ensemble des collaborateurs du Groupe Sonatrach».

Quant à Djamel Hales, Directeur général de l’IANOR, il annonce que plus de 800 cadres du groupe ont bénéficié d’une formation sur la responsabilité sociétale et 700 autres sur la lutte contre la corruption, précisément la norme internationale ISO 37001.

Par Sirine R

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