21/12/2024
ACTUALITENATIONAL

Œuvres universitaires: La bourse de l’étudiant augmentée à 2000 DA/mois

La famille universitaire algérienne tant en enseignants qu’en étudiants, entamera la nouvelle année universitaire 2024/2025, sous de bons auspices. En effet, sur instruction du président Tebboune, de nouvelles mesures ont été adoptées pour faciliter la vie de nos étudiants et favoriser un meilleur épanouissement pédagogique. Et cela commence par une valorisation de la bourse d’étude qui passe de 1350 à 2000 DA par mois.

Si les conditions des enseignants universitaires, s’en trouveront grandement améliorées par entre autres une augmentation conséquente des salaires, l’Etudiant quant à lui verra l’aide de l’Etat, mais aussi ses conditions d’hébergement et de restauration, qui seront en adéquation avec les instructions du Chef de l’Etat, des réformes pédagogiques et logistiques qu’il a entrepris pour revoir de fond en comble la situation socio-pédagogique des étudiants.

Invité par des confrères de la radio nationale, le directeur général des finances au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelhakim Djebrani, a révélé, hier que la bourse de l’étudiant sera donc, très prochainement doublée, et ce après une première revalorisation décidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour passer de 1 350 à 2 000 dinars, avec la mobilisation de 5 milliards de dinars.

La qualité de vie de nos étudiants étant primordiale, ce responsable a affirmé que cette démarche va impliquer plusieurs partenaires, dont le centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD), pour se rapprocher du concept de l’aide directe ».

Il faut souligner aussi, que s’agissant des conditions de vies de nos universitaires, la contribution de l’Etat qui est de 130 DA jours (déjeuner, diner et transport), va aussi augmenter, car si l’on prend comme référant le prix, le prix d’un ticket, son impression papier est supérieur à la prestation fournie.

Aussi, selon ce responsable, cela a conduit   à numériser le ticket universitaire et actuellement, l’étudiant gère ses prestations via un portefeuille électronique pour réduite justement ces coûts, explique l’intervenant révélant que des sondages et des enquêtes menées auprès de la famille universitaire indiquent que les étudiants sont prêts à payer un peu plus cher leurs prestations pour avoir un service de qualité, notamment un repas meilleur.

Il n’est pas inutile d’ailleurs de rappeler que la contribution de l’étudiant restera symbolique, car les pouvoirs publics continueront à renforcer les ressources de l’Office national des œuvres universitaires (ONOU), par une enveloppe de l’ordre de 103 milliards de dinars/an pour assurer la bourse, les repas et le transport, et cela sans création d’un fonds spécial, et de souligner surtout que les économies faites ont permis de revaloriser les bourses d’études (10 milliards de dinars sur l’alimentation et 2 autres milliards de dinars sur le transport)

Dans la lignée, ce responsable a aussi expliqué que la direction générale des Impôts a procédé à la suppression de l’extrait de rôle et du certificat de non-imposition du dossier relatif à la demande de la bourse universitaire, et ce à partir de l’année universitaire 2024-2025, pour permettre aux étudiants, dont les parents ont des démêlés avec le Fisc, de bénéficier de cette aide de l’Etat.

Une bourse pour tous les étudiants est un chantier en cours, et pour cela, il a été recensé toutes les demandes, et celles-ci, sont en hausse, puisque de 1 600 000, on est passé à 1 800 000 demandes de bourse, sachant, que chaque année, il y a 400 000 nouveaux bacheliers.

Par ailleurs, pour une plus grande exploitation des structures universitaires, et mieux les adapter, durant les 5 dernières années, le réseau d’hébergement a été renforcé avec 80 000 nouveaux lits, l’équivalent de 40 résidences universitaires, sans compter l’effort engagé pour la réhabilitation des anciennes résidences. Du reste, M. Djebrani a souligné que « l’Etat a décidé de déployer des activités supplémentaires, après la promulgation de textes de lois y afférents, pour augmenter les ressources des établissements pour trouver des financements propres, pas avec les étudiants évidement, mais avec des sociétés et des entreprises, en convertissant les cités universitaires en résidences d’été et/ou en les louant pour les séminaires et autres colloques comme cela se passe dans le monde entier.

Par Réda Hadi

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