Organisation d’un séminaire sur la réutilisation et la valorisation des eaux usée les 23 et 24 mai à Annaba
Le SNIRVE’u projette de mettre en place un réseau thématique national de coopération scientifique dans le traitement et la valorisation des eaux usées. Le Centre de Recherche en Environnement (CRE), organise les 23 et 24 mai 2023 à l’Hôtel Sabri à Annaba, le séminaire national sur l’Innovation pour la Réutilisation et la Valorisation des Eaux Usées (SNIRVEu’23).
Trois thématiques sont retenues par le CRE. Il s’agit de : «technologies innovantes et recherche au service des eaux usées», «réutilisation/recyclage/gestion des eaux usées», «veille réglementaire sur les eaux usées».
Le SNIRVEu’23 s’est assigné, dans un contexte mondial et local aidant, quatre grands objectifs, à savoir : créer un cadre d’échanges des résultats de recherche des chercheurs et des experts des secteurs de l’eau, de l’environnement et de l’agriculture ; améliorer des connaissances et pratiques liées aux eaux usées ; mettre à disposition politiques et décideurs les recommandations pratiques en matière de traitement des eaux usées et mettre en place un réseau thématique national de coopération scientifique dans le domaine du traitement et de la valorisation des eaux usées.
Contexte de l’organisation du SNIRVEu’23
Le CRE s’appuie pour l’organisation de ce séminaire et de l’importance qu’il aura à requérir en termes de solutions pour l’économie du pays, sur un constat : « L’Algérie de par sa situation géographique, son climat et l’importance de sa population vit de graves problèmes dans le domaine de l’approvisionnement en eau et de l’assainissement. »
De ce fait, le SNIRVEu’23 table sur deux aspects. Le premier : la collecte des importants résultats de recherche, des études de cas et des réflexions méthodologiques ayant vu le jour jusque-là.
Le second : incitatif, visant à toujours prioriser la recherche et le développement (R&D) dans le domaine de la valorisation des eaux usées. Il est, en ce sens, attendu un débat fructueux entre les intervenants, universitaires, chercheurs et industriels, qui constituent l’essentiel de l’assistance du SNIRVEu’23, sur les avancées enregistrées en la matière. Par ailleurs, le CRE s’appuie également sur des données mondiales soulignant la rareté et la pollution touchant l’eau, dont l’impact sur la production agricole fait craindre le pire. A cet effet, les Nations-Unies tire la sonnette d’alarme en révélant que la pénurie de l’eau ciblerait 2,3 milliards d’êtres humains d’ici deux ans.
Enfin, il y a lieu de souligner que le comité scientifique compte en son sein, outre le CRE et l’Université d’Annaba, des professeurs des université de Jijel, de Sétif, de Tébessa, d’Ouargla, de Mostaganem, de Tarf et de Blida, ainsi que l’Institut national de recherche forestière (INRF), le Centre de recherche scientifique et technique sur les régions arides (CRSTRA), le Centre de recherche scientifique et technique en analyses physico-chimiques (CRAPC) et le Centre de recherche en Biotechnologie (CRBTBold).
Dans le comité scientifique y figure également un représentant du ministre de l’Agriculture et du Développement rural, ce qui atteste d’une mosaïque nécessaire pour la formulation des propositions et la prise de décision.
Par Slimane T