18/09/2025
ENERGIE

PÉTROLE: Le prix du baril recule, incertitudes pour l’économie mondiale

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Les prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril et son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en mars, ont reculé avant-hier mardi.

Les prix du pétrole ont reculé mardi, pris entre les attentes d’une reprise de la demande chinoise, les inquiétudes concernant l’économie mondiale et une remontée des taux et du dollar.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril, a abandonné 1,21% à 83,05 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en mars, dont c’est le dernier jour de cotation, a cédé 0,23% à 76,16 dollars.

«Il y a des incertitudes continues quant à l’économie mondiale» et donc quant à la demande d’or noir, « entre la hausse des taux d’intérêt américain, l’inflation qui est loin d’être apaisée et la Chine dont le retour d’activité est encore incertain», a résumé James Williams de WTRG Economics.

La Chine, premier importateur mondial de brut, a abandonné sa politique de zéro Covid depuis décembre, une très stricte politique sanitaire qui étouffait son économie. Mais depuis la réouverture, le pays est en proie à de forts taux de contamination au Covid-19.

Et si «les attentes générales d’une augmentation des importations chinoises de pétrole brut cette année» exercent une pression à la hausse sur les prix depuis plusieurs mois, «il n’y a pas eu de nouvelles fraîches pertinentes» pour le moment, rappelle Tamas Varga, de PVM Energy.

Les investisseurs attendent toujours des signes concrets de la reprise de la consommation de brut. Le marché du pétrole s’inquiète aussi de l’état de l’économie mondiale, directement liée au risque géopolitique et à la crise ukrainienne.

«La nouvelle source d’imprévisibilité s’est incarnée dans les craintes relatives à l’inflation», explique Tamas Varga, rappelant que la majorité des grandes banques centrales dans le monde continuent de relever leurs taux directeurs pour tenter de freiner la hausse galopante des prix à la consommation.

Pour James Williams, «on est entré dans un cycle baissier et on est loin des prévisions de décembre qui tablaient sur un baril à 100 dollars». L’hiver doux jusqu’ici en Europe et dans une moindre mesure aux Etats-Unis ainsi que le dollar plus fort «font aussi partie de l’équation», a ajouté l’analyste de WTRG Economics.

Agence

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