Premier Salon africain de l’automobile à Alger
Alger s’apprête à devenir, début septembre, la capitale africaine de l’économie et de l’industrie mécanique. En marge de la Foire du commerce intra-africain (IATF 2025), l’Association africaine des constructeurs automobiles, la Commission de l’Union africaine, la ZLECAf et la Banque africaine d’export-import, en partenariat avec l’Algérie, organiseront le premier Salon africain de l’automobile.
Cet événement, considéré comme un tournant stratégique pour le continent, ambitionne de stimuler l’investissement, d’accélérer l’intégration industrielle et de bâtir une filière automobile africaine compétitive. Assemblage de véhicules, fabrication de composants, distribution, mais aussi transition vers la mobilité électrique et durable figureront au cœur des débats. L’Algérie entend mettre en avant son potentiel industriel, renforcé par l’installation de marques internationales comme «Fiat» et «Hyundai », et se positionner comme un acteur majeur de la mécanique automobile africaine.
Le salon fera également la part belle au secteur minier, clé pour l’approvisionnement en matières premières nécessaires à l’industrie automobile, avec la participation de pays comme la RDC et la Zambie. Plus de 2 000 exposants et 35 000 visiteurs professionnels venus de 75 pays sont attendus à Alger. Des groupes internationaux tels que «Bosch», «Volkswagen Africa» et «DHL» présenteront leurs solutions innovantes, tandis que l’Afrique du Sud partagera son expérience dans le développement des chaînes de valeur locales. Pour les organisateurs, ce salon constitue bien plus qu’une vitrine commerciale : il doit devenir une plateforme de coopération Sud-Sud, de transfert technologique et de renforcement de la compétitivité africaine. Une ambition qui s’inscrit dans la volonté de réduire la dépendance aux importations et de positionner l’Afrique comme un acteur incontournable de l’industrie automobile mondiale.
Synthèse S R.
