18/09/2025
NATIONAL

Promotion des exportations hors hydrocarbures: Une nouvelle feuille de route adoptée

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En ces temps ou l’exportation  hors énergies fossiles, est devenue une priorité pour les pouvoirs  publics, et  une nécessité majeure pour diversifier notre économie,  l’agriculture est  le cheval de bataille que l’Algérie a enfourché pour réussira ce pari. Si l’intention ne fait aucun doute, reste  à savoir bien exploiter ses potentialités, et à bon escient.

C’est ainsi que le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, a établi  une feuille de route pour atteindre les 13 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures. C’est donc sur ce sujet, que la chargée d’études et de synthèses au cabinet dudit ministère, s’est exprimée chez nos confrères de  la radio nationale.

« L’Algérie poursuit avec ténacité sa démarche vers l’augmentation de ses exportations hors hydrocarbures avec l’objectif, pour cette année, d’atteindre les 13 milliards de dollars de recettes. Pour cela, une nouvelle feuille de route vient d’être adoptée, le 6 mai en cours, au niveau du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations », a-t-elle déclaré.

Et de poursuivre « il existe plusieurs filières où l’Algérie dispose d’avantages comparatifs avérés lui permettant d’être très compétitive sur plusieurs marchés internationaux».

Evoquant ladite feuille de route, l’experte souligne qu’il faut cependant procéder par priorité dans le sens des produits à forte valeur ajoutée, l’objectif étant que l’acte d’exporter pèse de manière significative dans les balance commerciale.

La force de l’Algérie, dans le secteur agricole par exemple, réside dans les produits primeurs, explique-t-elle, ainsi que l’excédent de production de certains d’autres dont l’ail en ce moment. Seulement, il ne suffit pas d’exporter un excédent mais faut-il encore travailler pour assurer la régularité de son exportation avec les quantités demandées.          

Un avis partagé par des experts pour lesquels, si l’agriculture possède un potentiel avéré particulièrement au Sud, la notion d’exportation, doit être prise en son sens le plus strict, et non comme une directive que l’on  doit appliquer. Car  exporter exige une certaine coordination entre  plusieurs acteurs. Et en cela, le transport est un point crucial qu’il faut absolument maitriser.

De nos jours, il n y a pas de place aux incertitudes et les clients sont exigeants, car eux aussi font face à certaines contraintes, dont les délais de livraison, et il arrive, que des opérateurs perdent leurs marchés en raison des retards dans le fret. En définitive expliquent  ces spécialistes, la logistique est le point  nodal de la réussite de ce pari. Par ailleurs, des ingénieurs agronomes à l’instar de l’experte du ministre du commerce, soulignent que l’on n’exporte pas, juste pour exporter. La notion d’exportation répond à des règles. Entre autres, précisent-ils, les conditions légales d’exercice des opérations d’exportation de produits agricoles (nécessaires pour l’importateur).

De plus l’exportateur doit être au courant  des facilitation et aides à l’exportation de produits agricoles.

Par ailleurs, en matière d’exportations agricoles, il faut savoir que l’importateur exige donc des certificats de normalité, des conditions de calibrages précises et des emballages spécifiques. Des règles qui ne sont pas encore appliquées chez nos agriculteurs, habitués à la  quantité. Outre cela, ces agronomes  ajoutent, que la réussite de l’exportation, réside dans le  fait de n’a pas se spécialisé dans une seule culture. L’exemple de l’Ukraine qui a vu sa production bloquée dans des silos, est un exemple probant.

Par Reda Hadi

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