18/09/2025
ACTUALITENATIONAL

Sécurité alimentaire et changement climatique: Tebboune : « L’Algérie a adopté plusieurs stratégies»

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Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a mis en avant, lundi, les efforts consentis par l’Algérie pour réaliser sa sécurité alimentaire, à travers l’adoption de plusieurs stratégies de soutien à l’investissement dans le secteur agricole et la mobilisation des ressources en eau, tout en faisant face aux effets du changement climatique.

Dans une allocution lue en son nom par le  ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations Kamel Rezig, lors des travaux du 2e Bilan du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires (UNFSS+4) à Addis-Abeba, le Président Tebboune a indiqué que l’Algérie avait «adopté plusieurs stratégies et politiques visant à réaliser la sécurité alimentaire et l’autosuffisance en produits agricoles et d’origine animale, en tenant compte des dimensions climatique, sanitaire et économique, pour atteindre des systèmes alimentaires résilients, inclusifs, sains et durables».

« L’Algérie a mis en place une feuille de route nationale de transformation durable des systèmes alimentaires avec l’adoption de mesures pratiques répondant à l’appel lancé par le Secrétaire général des Nations Unies, en 2023, à travers une gouvernance institutionnelle pour la transformation des systèmes alimentaires au niveau national, avec la participation de tous les départements ministériels concernés», a précisé le président de la République.

Pour ce faire, «une approche participative a été adoptée, associant différents acteurs nationaux et représentants d’organisations non gouvernementales et du mouvement associatif, en particulier les organisations professionnelles, ainsi que des chercheurs et des universitaires, en accordant une importance particulière aux femmes et aux jeunes», a-t-il expliqué.

Passant en revue la politique algérienne visant à garantir la sécurité alimentaire et l’autosuffisance du pays en produits agricoles et d’origine animale, le président de la République a fait état du renforcement des secteurs stratégiques, notamment la culture céréalière, à travers «des mesures incitatives et l’augmentation des capacités de stockage et de réfrigération, afin de renforcer la sécurité alimentaire, de maintenir la stabilité des prix et de lutter contre le gaspillage». Il a, par ailleurs, souligné que cette réunion constituait «une étape charnière dans l’évaluation périodique de la situation alimentaire, adoptée depuis le Sommet de 2021, en passant par le Sommet de Rome tenu en 2023, consacré à l’évaluation de la situation alimentaire mondiale ».

Certes des résultats probants sont notés dans certaines filières, notamment le blé dur, dont la production est en augmentation constante, ainsi que les fruits et légumes dont la production cette année allie qualité, quantité et prix raisonnables. Mais cela n’entame en rien l’adoption par l’Algérie d’une gouvernance institutionnelle pour accompagner cette transformation, fondée sur une approche participative incluant les différents acteurs nationaux, les ONG, les organisations de la société civile – notamment professionnelles – ainsi que les chercheurs et universitaires, en accordant une attention particulière aux femmes et aux jeunes, a rappelé le Président lors de son allocution.

Dans ce contexte, le Président a indiqué que les secteurs stratégiques, notamment la culture des céréales, ont été renforcés à travers des mesures incitatives et une augmentation des capacités de stockage et de réfrigération, avec la construction de 30 silos de stockage d’une capacité de 100 000 tonnes chacun. Il a également souligné que l’Algérie a encouragé l’agriculture saharienne en allouant 400 000 hectares de terres agricoles, avec pour objectif d’atteindre un million d’hectares d’ici 2025.

En somme, la concrétisation du développement d’autres filières est attendue à moyen-terme, notamment celles du lait et des viandes rouges, grâce à des investissements colossaux en partenariat avec des pays frères et amis et l’utilisation de techniques et d’instruments modernes destinés à optimiser les rendements tout en réduisant les coûts de production. L’objectif de cette politique va au-delà de la sécurité alimentaire nationale. L’expérience de l’Algérie et ses ambitions sont, à ce titre, dignes d’être exposées et portées à la connaissance des participants à l’UNFSS.

Par Reda Hadi

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