Sonatrach et la NOC pour un plan d’action commun
Les réunions de la commission de direction conjointe entre la National Oil Corporation (NOC) libyenne et Sonatrach se sont ouvertes dimanche dernier à Tripoli, capitale libyenne. Cette rencontre vise à renforcer la coopération bilatérale dans le secteur de l’énergie et marque un tournant important dans les relations entre ces deux géants pétroliers du Maghreb, unis par l’objectif commun de développer leur potentiel énergétique, selon un communiqué de la société libyenne de pétrole.
Ces discussions, qui se sont déroulées sur deux jours, ont réuni des personnalités de premier plan, notamment Hussein Safar, membre du conseil d’administration de la NOC et président de la commission pour la Libye, ainsi que Youcef Khanfar, président de la commission pour Sonatrach. Ils étaient accompagnés des membres des deux délégations ainsi que des présidents et membres des comités spécialisés issus de cette commission.
Les échanges se concentrent sur plusieurs axes stratégiques de coopération, en particulier l’exploration, la production, le développement des champs pétroliers et l’intégration des énergies renouvelables. Le développement des compétences humaines constitue également un enjeu majeur, avec un accent particulier sur la formation et l’échange de connaissances, afin de renforcer l’expertise locale dans les deux pays. À cet effet, des comités spécialisés ont été mis en place pour aborder ces enjeux de manière ciblée, notamment ceux portant sur l’exploration et le développement, les opérations et services pétroliers, ainsi que la formation.
Cette rencontre vient ainsi souligner l’importance de la collaboration entre la Libye et l’Algérie dans le domaine énergétique, un secteur stratégique pour les deux nations. En tirant parti de leurs expériences et savoir-faire communs, les deux pays espèrent non seulement améliorer leur production, mais aussi intégrer les nouvelles technologies et renforcer leurs capacités nationales dans l’industrie pétrolière.
À l’issue de ces réunions, des plans d’action communs devraient être définis, visant à maximiser l’exploitation des ressources naturelles et à optimiser la position des deux pays sur les marchés internationaux de l’énergie. Ce partenariat pourrait ainsi contribuer au développement durable de leurs secteurs énergétiques tout en renforçant leur compétitivité à l’échelle mondiale.
Par M A.