18/09/2025
NATIONALACTUALITE

Stabilisation du marché des produits de large consommation

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L’Etat multiplie ses actions

Après deux mois de baisse, les prix des produits de première nécessité ont renoué avec leur tendance haussière. En effet, le marché est durement impacté par la tendance inflationniste mondiale, où les prix des produits alimentaires sont en hausse. Face à cette situation, le gouvernement a entrepris d’y faire face.  

En cela, la commission multisectorielle chargée d’assurer et d’organiser la disponibilité des produits alimentaires de large consommation s’est réunie au siège du ministère de l’Agriculture et du Développement rural en présence de cadres du ministère et de représentants des ministères du Commerce et de la Promotion des exportations et de la Pêche et des Productions halieutiques, indique mardi un communiqué du ministère l’Agriculture.

Lors de cette réunion, qui s’est tenue lundi, l’accent a été mis sur «l’importance de prendre les mesures nécessaires pour approvisionner les marchés nationaux en produits alimentaires de qualité, notamment les viandes rouges et blanches, les œufs et les produits halieutiques, et assurer leur disponibilité à des prix à la portée des citoyens», précise la même source.

«Plusieurs décisions et engagements ont été pris lors de la réunion conformément aux orientations du gouvernement à cet égard», conclut le communiqué. Il faut dire que ces hausses affectent durement la bourse des algériens, à un moment crucial et après les dépenses de l’été. Ces hausses inquiètent les ménages, et ce d’autant plus que la rentrée scolaire est annoncé pour le 19 septembre.

Selon l’ONS, l’instabilité des prix caractérise actuellement les marchés des fruits et légumes, ainsi que les viandes. Les prix affichés sur la plupart des produits subissent une forte fluctuation, souvent à la hausse, en raison de la forte demande

En somme depuis quelques temps déjà; viande blanche, œufs, fruits, légumes… ces différents aliments de base n’en finissent plus de flamber. En effet, chaque jour, les consommateurs se heurtent à des prix toujours aussi exorbitants. Or tous les spécialistes sont unanimes à dire qu’entre autres raisons de cette flambée des prix c’est tout le circuit de distribution qui est à revoir, comme il faut revoir à la baisse, le nombre des intermédiaires.

Ce n’est un secret pour personne, les prix de la viande rouge en Algérie ont atteint des seuils intolérables.

Face à cette situation, éleveurs et bouchers refusent d’endosser la responsabilité. Les uns invoquent le prix élevé du bétail, les autres, la cherté de l’aliment et des fourrages. Entre les deux, il y a les mandataires et les spéculateurs que les pouvoirs publics accusent de déréguler le marché.

En attendant de trouver des solutions pratiques à cet épineux problème, le citoyen désemparé se retrouve contraint de faire preuve d’une extrême parcimonie dans sa consommation de viande rouge, quand il n’y renonce pas complètement. C’est la même hausse sur tous les étals des marchés. Les fruits et légumes connaissent une augmentation vertigineuse. La pomme de terre est cédée entre 70 et 85 DA le kilo, l’oignon et les courgettes entre 140 et 160 dinars. La tomate est affichée entre 160 et 170 DA le kilo. Les fameux haricots verts défient toute logique et valent, au niveau 350 DA. Pour certains commerçants, cette hausse va persister et les prix vont encore augmenter. Le citoyen lambda ne se retrouve pas dans ces explications; au moment ou le gouvernement s’évertue à encourager le secteur agricole, à travers des mesures incitatives pour plus et mieux investir, alors que ce secteur connait de bonnes performances de production. Beaucoup disent que le secteur agricole en Algérie se caractérise par l’emprise qu’ont les spéculateurs sur le marché; qui faute d’un contrôle réel et continu, agissent à leur guise.

Par Reda Hadi

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