Stratégie nationale industrielle: Les industriels appelés à y collaborer
Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Sifi Ghrieb, n’a cessé de rappeler aux différents opérateurs économiques du pays l’importance de savoir produire et de s’organiser pour mieux produire. En effet, lors de sa visite hier dans la wilaya de Tipasa, le premier responsable du secteur industriel a souligné que, tout en déployant toute son énergie pour résoudre leurs doléances, son ministère attend également des opérateurs économiques locaux qu’ils s’organisent en clusters. Cela permettrait d’élaborer une vision commune de leurs activités et de contribuer à la mise en place d’une stratégie nationale claire et cohérente. En somme, il s’agit de s’organiser et de s’unir pour faire avancer cette stratégie.
Lors d’une rencontre avec les opérateurs économiques locaux, Sifi Ghrieb a réitéré la vision de son département, en leur rappelant la mobilisation de ses services pour accompagner les opérateurs économiques et lever tous les obstacles rencontrés par ces derniers, notamment en ce qui concerne l’octroi des accréditations nécessaires à l’exercice de leur activité et à l’entrée en phase de production, mais de souligner surtout que si son ministère déploie autant d’efforts, c’est pour que ceux –ci grâce à leur collaboration aident à d’élaborer une stratégie industrielle nationale aux contours clairs.
Il n’est nul besoin de rappeler que dans tous ses déplacements, appelle les industriels locaux à se réunir. Et le cluster est une approche essentielle, puisque celui-ci (le cluster) étant un réseau d’entreprises et d’institutions proches géographiquement et interdépendantes, liées par des métiers, des technologies et des savoir-faire communs, être facteur de challenge et avoir une influence positive sur l’innovation et la compétitivité, les compétences des travailleurs, l’information et la dynamique entrepreneuriale sur le long terme.
Et c’est pour signifier la volonté de son département à œuvrer pour une stratégie nationale efficace, le ministre a indiqué en substance, que les portes du ministère sont ouvertes aux opérateurs économiques, d’autant que des réunions hebdomadaires sont organisées pour écouter leurs préoccupations et propositions afin d’élaborer une stratégie industrielle nationale aux contours clairs, ajoutant que ses services sont mobilisés pour accompagner les opérateurs et lever tous les obstacles, notamment en ce qui concerne les accréditations nécessaires à l’exercice de leur activité et à l’entrée en phase de production.
Et c‘est dans cette optique que le ministre a appelé les opérateurs des différentes filières industrielles à s’organiser et à travailler au sein de clusters professionnels pour promouvoir le tissu économique national, relevant l’importance de travailler en groupe au sein d’une même filière industrielle afin de réaliser un bond qualitatif et d’atteindre les objectifs escomptés, notamment en matière de protection de la production nationale et de réduction de la facture des importations.
Pour confirmer, les choix de sa politique, Ghrieb a assuré que concernant l’industrie pharmaceutique, l’Algérie avait obtenu des résultats très satisfaisants, notamment dans le domaine des médicaments anticancéreux, précisant que le ministère soutient et accompagne toute initiative visant à atteindre l’indépendance en matière de sécurité sanitaire, notamment pour les produits sensibles, conformément aux instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, concernant la sécurité sanitaire.
Et de poursuivre, que s’agissant du système de suivi et de traçabilité pharmaceutique, lancé lundi, dans l’unité de production du Groupe « Saidal » à Cherchell, permettant de suivre les produits pharmaceutiques dès la phase de production, jusqu’à leur distribution dans les pharmacies et au consommateur, le ministre a souligné qu’il permettra également de conférer davantage de transparence à la chaîne d’approvisionnement pharmaceutique », estimant que la numérisation est le premier outil de répression des différents phénomènes, tels que la spéculation et la contrefaçon des produits pharmaceutiques.
Par Réda Hadi