28/04/2025
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Tebboune à propos de la sécurité alimentaire et hydrique: De grands progrès réalisés par l’Algérie

Le Président Tebboune, comme à son accoutumée, a été clair et sans ambages dans ses réponses aux questions d’actualité, tant nationales qu’internationales, lors de sa rencontre avec les médias. Ce qui ressort d’emblée, c’est la volonté du Président de mener à bien les réformes qu’il a entreprises grâce à un travail conséquent et continu. Il a affirmé que notre souveraineté alimentaire et hydrique ne peut être que le fruit de notre labeur et, par conséquent, de notre liberté.

Face aux médias, le Président a réaffirmé que la sécurité hydrique et alimentaire sont des  axes centraux de son programme. Et à cela de  citer un adage populaire « Celui qui consomme la production agricole des autres n’est pas souverain ». Et ceci en soulignant les difficultés d’approvisionnement en blé sur les marchés mondiaux suite à l’émergence du conflit armé entre la Russie et l’Ukraine.

Dans ce contexte, il a soutenu que l’Algérie mise sur l’augmentation de la production de blé dur, en s’appuyant sur l’utilisation de technologies et de techniques agricoles innovantes favorisant la diversification des cultures. Le président Tebboune a également annoncé que 2025 sera l’année du règlement définitif des problèmes liés au foncier agricole, un enjeu majeur pour le développement du secteur.

Il a néanmoins admis que la filière laitière reste à optimiser, d’autant que les algériens sont de grands consommateurs de ce produit. Il a évoqué, à ce titre le projet Baladna, réalisé en partenariat avec le Qatar, qui vise à produire localement de la poudre de lait. Il parlé aussi de la nécessité d’améliorer l’élevage des vaches laitières afin de réduire la dépendance aux importations.

Le président de la République a également pointé du doigt les dysfonctionnements dans la production de viandes rouges et blanches, jugeant « inadmissible qu’un mouton soit vendu à 17 millions de centimes et que le kilo de viande rouge dépasse les 2000 dinars ». Il a assuré que des solutions définitives sont en cours d’élaboration pour stabiliser les prix et garantir l’approvisionnement du marché. Il  a expliqué que face aux fluctuations de la production nationale, l’Algérie continue d’importer de la viande rouge afin de préserver le pouvoir d’achat des citoyens et d’assurer un approvisionnement suffisant du marché. Mais cette option ne saurait durer longtemps. Il a estimé que le pays devait circonscrire ses importations aux produits plus stratégiques.

Création d’une entreprise publique spécialisée dans le dessalement de l’eau de mer  

S’agissant de notre dépendance à l’eau, Tebboune confirme l’option de dessalement qui a été choisie et affirme : « Nous avons pris la décision de créer une entreprise nationale de réalisation et de gestion des stations de dessalement de l’eau de mer, en misant sur nos compétences humaines, notamment les jeunes ayant participé à la réalisation de différentes stations de dessalement de l’eau de mer».

Grâce à ces infrastructures, la part du dessalement dans l’approvisionnement en eau potable des citoyens atteindra 72%, a précisé le président de la République. Depuis son premier mandat, le Chef de l’Etat accorde un intérêt particulier à la question de l’eau.

Pour rappel, à l’instar des autres pays, l’Algérie a enrichi sa politique nationale de l’eau en l’adaptant à toutes les mutations nées aussi bien des changements climatiques que des besoins sociaux-économiques grandissants. Toutefois, les pressions sur les ressources hydriques s’accompagnent d’une augmentation très importante de la demande en eau ce qui entraîné la surexploitation des ressources hydriques souterraines.

Généralisation de la numérisation avant fin 2025

Par ailleurs, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que l’Etat était à pied d’œuvre pour généraliser la numérisation avant la fin de l’année en cours. Il a précisé que «les Etats modernes reposent sur des données exactes, avec une faible marge d’erreur», soulignant, à cet égard, que l’Algérie «est à pied d’œuvre pour généraliser la numérisation avant la fin de l’année 2025». Dans ce contexte, il a estimé que le recours à la numérisation et aux ordinateurs est de nature à conférer de la transparence à toutes les opérations, ce qui permettra, a-t-il dit, de «maîtriser les dépenses de l’Etat».

Par ailleurs, le président de la République a réaffirmé le caractère social de l’Etat «par fidélité aux chouhada de la Révolution de libération et à la Déclaration du 1er Novembre», soulignant que l’Algérie «avance sur cette voie».

Par Réda Hadi

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