Réformes économiques, croissance, numérisation…L’année 2024 s’annonce sous de bons auspices
Plus qu’une tradition, la fin de l’année est devenue ce rituel, ou l’on tire le bilan de ce qui a été fait. Partout, c’est pareil. Les familles veulent conclure l’année en beauté, et bien la fêter et prendre des résolutions, pour celle à venir. Pour cette année, l’Algérie a tiré son épingle du jeu, dans un contexte de tensions internationale, en s’assurant par des décisions idoines, une paix sociale bien méritée.
Cette année a été marquée, par la confirmation de la libre entreprise. D’ailleurs, au niveau des textes législatifs qui régissent le fonctionnement de l’économie, il n’existe plus de monopole et il y a liberté totale, pour les opérateurs privés comme pour les opérateurs publics, pour les résidents comme pour les non-résidents, d’investir, de produire, de commercer, d’accéder au commerce extérieur. La loi stipule que l’État garantit l’égalité de traitement entre tous les opérateurs et l’on observe bien que le rôle des opérateurs privés a considérablement augmenté. En matière de macro-économique, la hausse des investissements, notamment dans les grands projets industriels, a stimulé l’activité économique et devrait continuer à soutenir la croissance entre 2023 et 2025.
Pour soutenir, l’économie, les pouvoirs publics ont soutenus plusieurs secteurs, particulièrement, l’agriculture donnée comme le support essentiel de la diversification de l’économie. Tout comme ils ont fait évoluer les textes législatifs, pour améliorer le climat des affaires, favoriser les compétences nationales, et attirer les investisseurs. Et pour parer à toutes éventualités, l’Algérie a mis en place des amortisseurs macroéconomiques à court terme grâce à l’accumulation de réserves de change et à des économies budgétaires.
Qu’attendre en 2024
Tous les spécialistes s’accordent à dire que l ‘Algérie devrait entamer 2024 sous de bonnes conditions. Ceux-ci soulignent que les perspectives de l’économie algérienne, à court terme, sont «globalement favorables, marquées par une croissance toujours robuste et une inflation plus modérée en 2024». Et ce d’autant plus, que le solde des transactions courantes de la balance des paiements devrait enregistrer un excédent pour la deuxième année consécutive. D’aucuns soulignent que les perspectives, à court terme, sont globalement favorables, et la croissance devrait rester robuste en 2024, et l’inflation devrait se modérer. Les perspectives économiques du pays pourraient également s’améliorer grâce à la poursuite des réformes visant à diversifier l’économie (et réduire sa dépendance aux hydrocarbures), à établir une croissance plus forte et soutenable et à stimuler la création d’emplois. Ces réformes nécessiteraient une mise en œuvre continue du Plan d’action du gouvernement, une hausse de l’investissement privé, une amélioration du climat général des affaires, un plus grand développement des marchés financiers domestiques et la recherche de nouvelles opportunités pour les exportations hors hydrocarbures, dans la continuité de l’action menée par les pouvoirs publics. En somme, si 2023 s’achève sous un ciel éclairé, 2024 devrait être l’année qui confortera les efforts entrepris.
Par Reda Hadi