18/09/2025
AFRIQUE

Zlecaf: Les opérateurs algériens sur les starting blocks

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Les retombées économiques dans le cadre de la Zlecaf (Zone de libre-échange continentale africaine) sont d’une importance essentielle dans la politique de l’Algérie pour diversifier son économie.

La configuration géographique est un atout majeur à l’Algérie pour pénétrer les marchés africains. Ajouté à un savoir faire indéniable qui s’affirme de jour en jour, et des compétences reconnues, l’Algérie joue les dans la cour des grands et est un acteur principal dans les échanges africains.

C’est dans cette perspective et avec des atouts en mains, que le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, a appelé, vendredi, les opérateurs économiques à se préparer à accéder à de nouveaux marchés africains en tirant profit des opportunités offertes par la ZLECAF.

Le ministre a écrit sur sa page Facebook que « Dans le but d’encourager le commerce interafricain, notamment à travers la promotion de nos produits nationaux qui sont compétitifs et prometteurs, de manière à contribuer au soutien et au renforcement de la position de notre économie nationale sur le continent africain, les opérateurs économiques algériens sont invités à se préparer à accéder à de nouveaux marchés du continent en profitant de la ZLECAF et de toutes les opportunités offertes à cet égard. »

Le ministre a, également, souligné la contribution de son secteur à « l’accompagnement de tous les opérateurs en vue de réaliser l’objectif souhaité et augmenter le volume de nos exportations ».

La politique prudente des pouvoirs publics mise en place devrait porter ses fruits, car, pénétrer un marché, demande la mise en place de tout un écosystème, tant en amont qu’en aval.

Après avoir assaini son climat des affaires, légiférer, notre pays a entreprit de faciliter les investissements et de venir en aide et d’accompagner tout opérateur algérien, qui exporterait.

Certes, l’Algérie possède les compétâmes tant techniques que d’expériences, mais doit obligatoirement s’affranchir de ses lourdeurs bureaucratiques, accélérer la création in muros de bureaux de change, ainsi que des succursales de nos banques dans des zones stratégiques en Afrique.

Pour des économistes algériens, il faut savoir tirer profit de la Zlecaf, qui est un bloc économique qui cherche à concrétiser l’intégrité continentale, par une industrialisation inclusive du continent, qui devrait donner une impulsion concrète à cet objectif inclusif et concrétiser sa mise à profit maximale. Mais pour cela disent ils, il faut savoir capitaliser les opportunités.

En effet, dans le cadre de la nouvelle orientation économique, mise en place progressivement, le Gouvernement accorde au marché africain un intérêt de premier plan. La diversification des exportations permettra à l’Algérie d’avoir des parts de marché en Afrique avec une panoplie de produits. La volonté politique y est.

La réalisation de ce potentiel et le renforcement du commerce entre l’Algérie et l’Afrique nécessitent la prise d’une série de mesures allant au-delà de la libéralisation commerciale, en faisant face aux contraintes pesant sur la compétitivité et la diversification des exportations à l’initiative privée, le développement des infrastructures et l’harmonisation des politiques macroéconomiques ».

L’Algérie dispose d’un potentiel très intéressant dans les secteurs de l’agriculture et les produits agroalimentaires avec une moitié des exportateurs issus de ces secteurs.

D’autres secteurs d’activité présentent aussi un potentiel à développer davantage, comme le secteur pharmaceutique, des cosmétiques et de la chimie ainsi que les produits électriques tels que les câbles et les produits électroménagers ».

Aussi, ces exportateurs « devraient renforcer leur engagement dans l’activité export, car le poids de cette dernière reste encore marginal (50% des exportateurs réalisent un chiffre d’affaires export moins de 10 % de l’activité globale)».

Les avantages comparatifs de l’offre algérienne dans les secteurs d’activité identifiés lui permettent de se positionner sur les marchés africains qui sont la destination première de l’offre algérienne. Pour ce faire, il est important d’assurer une présence d’un réseau algérien efficace sur les pays africains.

Par Réda Hadi

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