06/06/2025
NATIONAL

À l’approche de l’Aïd El-fitr: Les prix des vêtements en hausse

Ramadhan n’est pas encore fini, que déjà les ménages algériens, se ruent sur les magasins de vêtements pour que leurs enfants fêtent dignement l’Aïd El Fitr. Face à une hausse exagérée des prix des vêtements, les algériens ont cette année préféré les vêtements vendus au kilo.

À quelques jours de l’aïd el fitr, la fièvre acheteuse gagne les familles en quête de vêtements à des prix accessibles. Les prix affichés dans les magasins de vêtements sont excessifs. Les marchés sont inondés de tous les produits de marques étrangères, mais les prix sont loin d’être à la portée des petites bourses.

A titre d’exemple à Alger centre, dans les magasins, une robe pour fillette est affichée à 7.500 DA, une paire de sandales à 4.000 DA, une paire de chaussures de bonne qualité pour enfants de moins de 2 ans est à 5.000 DA. S’agissant de la tranche d’âge entre 5 et 14 ans, la moyenne générale des prix est entre 6.000 et 9.000 DA par enfant.

Au delà de ce que le consommateur appelle une hausse inconsidérée, les vendeurs quant à eux soulignent que les prix n’ont aucunement augmentés, vu que les stocks préposés sont issus de ceux de l’an passé.

Alors pour essayer de joindre les deux bouts et satisfaire leurs progénitures; les ménages se sont orientés vers la vente de vêtements au kilo et se disent séduits.

Remplaçant le commerce classique par unité, la formule de poids attire les parents. Ces derniers ont trouvé refuge dans ce mode de vente en raison des offres attractives qu’il propose. Des jupes, des pantalons, des vestes, des pulls… Toutes sortes d’articles sont exposées sur des présentoirs et vendus à des prix raisonnables.

Une pratique où chacun y trouve son compte et qui fait de plus en plus parler, surtout sur les réseaux sociaux. Ainsi, des stocks de vêtements venus de l’étranger sont « liquidés » à des prix cassés, et le consommateur algérien en redemande.

Au-delà des inquiétudes de certains, cette pratique ravit les Algériens, qui peuvent s’offrir ainsi quantité de nouvelles pièces pour une fraction du coût total. Dans le lot, ce sont surtout les parents qui y trouvent leur compte, car ces boutiques proposent un large choix de vêtements pour enfants de tout âge.

Si la plupart des enseignes proposent des vêtements de qualité normale, certains se permettent même des pièces de marques européennes.

Si cette pratique à la ferveur de beaucoup, certains parents soulignent que même le produit local n’échappe pas à cette flambée.

Beaucoup de commerçants ont soulevé le problème de la disponibilité de certains vêtements, indiquant qu’il y a peu de marchandises sur le marché. Les mesures de restrictions sur les importations en est à l’origine.

Pour échapper à la flambée des prix qui caractérisent cette période de l’année, certains parents prévoyants ont pris leurs devants en faisant leurs achats quelques semaines avant le début du mois de jeûne.

Si la vente au kilo a ses adeptes, les bourses modestes vont vers le marché informel, car celui-ci offre des prix inférieurs à ceux affichés dans les magasins de prêt-à-porter. On peut trouer des chemisiers à 1500 DA, jupes à 1300 DA, et pantalons à moins de 2000 DA, des tarifs qui attirent les petites bourses.

Par Samir Chalabi

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