18/09/2025
INTERNATIONAL

Agression sioniste à Ghaza: la Belgique va transmettre à la CPI les accusations de crimes de guerre ciblant deux sionistes

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Les autorités belges vont transmettre à la Cour pénale internationale (CPI) une enquête ouverte il y a dix jours sur deux sionistes accusés par une ONG d’avoir commis des crimes de guerre à Ghaza, a annoncé mercredi le parquet fédéral.

Les deux individus, présentés comme des soldats sionistes par cette ONG belge, la Hind Rajab Foundation (HRF), avaient été localisés le 18 juillet au festival belge de musique électronique Tomorrowland, près d’Anvers. Deux plaintes de l’organisation avaient conduit à leur interpellation et à leur audition par la police belge. Ils avaient ensuite été remis en liberté, selon le parquet fédéral.

Mercredi le parquet indique qu’après l’analyse des deux plaintes, celles-ci ont été transmises à la CPI à La Haye, sachant que cette juridiction « mène déjà actuellement une enquête sur de potentielles violations graves du droit international humanitaire commises sur les territoires palestiniens ». Dans un premier temps, le 21 juillet, le parquet avait jugé qu’il « pourrait disposer d’une compétence » pour poursuivre les deux suspects, en s’appuyant sur une disposition légale octroyant la compétence universelle aux tribunaux belges pour les crimes de guerre, crimes contre l’humanité ou crimes de génocide.

L’organisation HRF accuse les deux soldats sionistes d’avoir eu un rôle actif dans l’agression génocidaire à Ghaza, d’avoir « détenu arbitrairement » des civils et d’avoir recouru « à la torture et aux boucliers humains ». Concrètement, la transmission à la CPI des dossiers ouverts au parquet fédéral se fera par l’intermédiaire du ministère belge de la Justice, précise le parquet. « C’est un pas en avant, pas la conclusion » du dossier, a réagi mercredi HRF, exhortant la Cour de La Haye à agir sans attendre. La CPI s’intéresse déjà aux soupçons de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité en Palestine, y compris à Ghaza.

En 2024, elle avait émis des mandats d’arrêt contre le criminel de guerre, le dénommé Netanyahu, et son acolyte Yoav Gallant pour leur responsabilité dans l’agression sioniste à Ghaza.

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