Artisanat: 350 milliards de DA de production en 2022
La contribution du secteur national de l’artisanat et des métiers au Produit intérieur brut (PIB) a été estimée à plus de 350 milliards de DA en 2022, a révélé, dimanche à Tipasa, le Directeur général de l’artisanat et des métiers au ministère du Tourisme et de l’Artisanat, Kamel Eddine Bouam.
« Facteur essentiel dans le développement local, l’artisanat est un secteur économique d’importance et créateur de richesses », a indiqué M. Bouam, en procédant, en sa qualité de représentant du ministre du secteur, à l’ouverture d’une rencontre régionale sur la carte professionnelle numérique de l’artisan.
En 2022, la Valeur ajoutée (VA) du secteur à l’économie nationale a été estimée à plus de 100 milliards de DA. « Un objectif inscrit au titre de la stratégie nationale du secteur du tourisme en Algérie, qui est rattaché à l’artisanat, à travers notamment le développement de l’entrepreneuriat et la promotion et commercialisation des produits », a-t-il ajouté.
Le DG de l’artisanat et des métiers a souligné, à ce titre, que des préparatifs sont en cours pour l’organisation du Salon international de l’artisanat à Alger (Riad El-Feth) du 17 au 24 juin, « en vue d’assurer la réussite de cet événement de nature à promouvoir la destination Algérie ».
Sur un autre plan, le même responsable a fait cas d’une démarche en cours au sein de son département ministériel, pour le « recensement de tous les produits de l’artisanat, en coordination avec l’Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI) et de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), par la mise en place des procédures réglementaires de protection de ces produits ».
Il s’agit, a-t-il expliqué, de la mise en place d’ « un label de qualité et d’authenticité made in Algeria, englobant actuellement la dinanderie de Constantine, la poterie de Bider (Tlemcen), le tapis Babar de Khenchela et le tapis de Ghardaïa, dans l’attente d’élargir cette opération, à l’avenir, à la Kachabia de Messaâd (Djelfa), les bijoux de Beni Yenni et le tapis d’Ath Hichem (Tizi-Ouzou), et le couteau Bou-Saâdi (M’sila) ».
A noter que le secteur national de l’artisanat compte plus de 442.000 artisans immatriculés, dont plus de 137.000 activant dans l’artisanat traditionnel, qui seront prochainement intégrés dans le Fichier national des artisans. Un fait qui permettra à chaque artisan algérien de se faire délivrer une carte professionnelle numérique comportant un numéro d’identification national(NIN), dans le cadre de la modernisation du secteur artisanal, a informé M. Bouam.
«Des préparatifs sont en cours en vue du lancement, prochain, de l’opération de délivrance de cartes professionnelles numériques au profit de plus de 442.000 artisans immatriculés, dont plus de 137.000 activant dans l’artisanat traditionnel», a indiqué M. Bouam, dans une déclaration à la presse en marge de la dernière rencontre régionale qu’il a supervisée en sa qualité de représentant du ministre de tutelle, au titre des préparatifs de cette opération, après les réunions de Mostaganem et Biskra.
M. Bouam s’est félicité à ce titre, que les «efforts consentis durant toute une année de travail dans le cadre de ce projet, inscrit au titre de la modernisation du secteur touristique, puissent aboutir à la délivrance d’une carte artisanale numérique», qui intégrera pour la première fois, le «numéro d’identification nationale (NIN), en plus de deux codes électroniques, le Code à réponse rapide (QR-Code) et le Code barre».
Vantant les avantages de cette carte numérique future, il a souligné qu’elle va fournir des données précises, de nature à permettre une meilleure identification des artisans, tout en facilitant leurs tâches, notamment lors de leurs déplacements à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
Cette carte sera, également, d’une grande contribution dans l’éradication de la bureaucratie, tout en fournissant des statistiques sur l’activité des artisans. Elle constituera un trait d’union entre l’artisan et les services du ministère de tutelle, car elle sera automatiquement reliée au fichier national des artisans. Les directeurs des Chambres d’artisanat et des métiers (CAM) des wilayas concernées ont pris part à cette journée de formation destinée à l’explicitation des procédures d’élaboration et de délivrance de la carte professionnelle numérique de l’artisan, selon M. Bouam.
Synthèse R E
La contribution du secteur national de l’artisanat et des métiers au Produit intérieur brut (PIB) a été estimée à plus de 350 milliards de DA en 2022, a révélé, dimanche à Tipasa, le Directeur général de l’artisanat et des métiers au ministère du Tourisme et de l’Artisanat, Kamel Eddine Bouam.
« Facteur essentiel dans le développement local, l’artisanat est un secteur économique d’importance et créateur de richesses », a indiqué M. Bouam, en procédant, en sa qualité de représentant du ministre du secteur, à l’ouverture d’une rencontre régionale sur la carte professionnelle numérique de l’artisan.
En 2022, la Valeur ajoutée (VA) du secteur à l’économie nationale a été estimée à plus de 100 milliards de DA. « Un objectif inscrit au titre de la stratégie nationale du secteur du tourisme en Algérie, qui est rattaché à l’artisanat, à travers notamment le développement de l’entrepreneuriat et la promotion et commercialisation des produits », a-t-il ajouté.
Le DG de l’artisanat et des métiers a souligné, à ce titre, que des préparatifs sont en cours pour l’organisation du Salon international de l’artisanat à Alger (Riad El-Feth) du 17 au 24 juin, « en vue d’assurer la réussite de cet événement de nature à promouvoir la destination Algérie ».
Sur un autre plan, le même responsable a fait cas d’une démarche en cours au sein de son département ministériel, pour le « recensement de tous les produits de l’artisanat, en coordination avec l’Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI) et de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), par la mise en place des procédures réglementaires de protection de ces produits ».
Il s’agit, a-t-il expliqué, de la mise en place d’ « un label de qualité et d’authenticité made in Algeria, englobant actuellement la dinanderie de Constantine, la poterie de Bider (Tlemcen), le tapis Babar de Khenchela et le tapis de Ghardaïa, dans l’attente d’élargir cette opération, à l’avenir, à la Kachabia de Messaâd (Djelfa), les bijoux de Beni Yenni et le tapis d’Ath Hichem (Tizi-Ouzou), et le couteau Bou-Saâdi (M’sila) ».
A noter que le secteur national de l’artisanat compte plus de 442.000 artisans immatriculés, dont plus de 137.000 activant dans l’artisanat traditionnel, qui seront prochainement intégrés dans le Fichier national des artisans. Un fait qui permettra à chaque artisan algérien de se faire délivrer une carte professionnelle numérique comportant un numéro d’identification national(NIN), dans le cadre de la modernisation du secteur artisanal, a informé M. Bouam.
«Des préparatifs sont en cours en vue du lancement, prochain, de l’opération de délivrance de cartes professionnelles numériques au profit de plus de 442.000 artisans immatriculés, dont plus de 137.000 activant dans l’artisanat traditionnel», a indiqué M. Bouam, dans une déclaration à la presse en marge de la dernière rencontre régionale qu’il a supervisée en sa qualité de représentant du ministre de tutelle, au titre des préparatifs de cette opération, après les réunions de Mostaganem et Biskra.
M. Bouam s’est félicité à ce titre, que les «efforts consentis durant toute une année de travail dans le cadre de ce projet, inscrit au titre de la modernisation du secteur touristique, puissent aboutir à la délivrance d’une carte artisanale numérique», qui intégrera pour la première fois, le «numéro d’identification nationale (NIN), en plus de deux codes électroniques, le Code à réponse rapide (QR-Code) et le Code barre».
Vantant les avantages de cette carte numérique future, il a souligné qu’elle va fournir des données précises, de nature à permettre une meilleure identification des artisans, tout en facilitant leurs tâches, notamment lors de leurs déplacements à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
Cette carte sera, également, d’une grande contribution dans l’éradication de la bureaucratie, tout en fournissant des statistiques sur l’activité des artisans. Elle constituera un trait d’union entre l’artisan et les services du ministère de tutelle, car elle sera automatiquement reliée au fichier national des artisans. Les directeurs des Chambres d’artisanat et des métiers (CAM) des wilayas concernées ont pris part à cette journée de formation destinée à l’explicitation des procédures d’élaboration et de délivrance de la carte professionnelle numérique de l’artisan, selon M. Bouam.
Synthèse R E