Avec son adhésion à la NDB: De nouvelles perspectives s’offrent à l’Algérie
L’adhésion de l’Algérie à la NDB offre désormais à l’Algérie, selon le ministère, de «nouvelles perspectives» pour soutenir et renforcer son essor économique à moyen et long termes. Avec son adhésion en tant que membre de cette importante institution de développement, bras financier du Groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), l’Algérie franchit une étape majeure dans son processus d’intégration au système financier mondial et devient ainsi le 9ème pays membre de la NDB.
En effet, le ministre des finances, Laaziz Faid, n’a pas manqué de montrer sa satisfaction quant à l’aboutissement de ce processus d’adhésion, qui a mobilisé beaucoup d’efforts, de la part de son département. C’est donc selon lui, une opération tout bénéfice pour l’Algérie. « Les BRICS avec leur nouvelle banque comptent en effet offrir une alternative aux institutions de Bretton Woods, le FMI et la Banque mondiale. La NDB n’assortit pas ses prêts de conditionnalités contraignantes qu’on connaît par exemple au FMI, les considérants comme autant de volontés d’ingérence par les pays en crise», a-t-il précisé dans une interview accordée au quotidien «El Watan».
Faid a tout de même fait remarqué que l’intégration de l’Algérie à la NDB ouvre des perspectives nouvelles pour un enrichissement mutuel, favorisant l’échange de savoir-faire et d’expériences entre économies émergentes. Ce dialogue dynamique est un moteur pour le développement de l’Algérie et de ses partenaires, basé sur des expériences réussites et les meilleures pratiques.
Il faut souligner que les BRICS représentent actuellement 42% de la production pétrolière mondiale de pétrole, 29% du PIB mondial, 25% des exportations mondiales et 45% de la population de la planète. L’adhésion de l’Algérie à cette banque va lui permettre de poursuivre son ambition de rejoindre les BRICS.
Selon l’intervenant, les performances remarquables enregistrées ces dernières années, en matière de croissance économique, soutenues par des réformes multisectorielles, ont permis à l’Algérie d’être considérée, grâce aussi à son classement récent en tant qu’économie émergente de tranche supérieure, comme un partenaire fiable et dynamique au sein de cette institution. L’adhésion à la NDB offre désormais à l’Algérie, de nouvelles perspectives pour soutenir et renforcer son essor économique à moyen et long termes.
Et de préciser que l’Algérie en tant que nouveau membre, a l’opportunité d’utiliser ces ressources pour accélérer son propre développement, tout en contribuant à la coopération internationale et en renforçant sa position sur la scène économique régionale et mondiale.
Partant, le rôle de l’Algérie au sein de la NDB pourrait ainsi être déterminant pour sa croissance future et sa stabilité économique. Plus en détail, la NDB a un capital autorisé total de 100 milliards de dollars. Le capital initial souscrit par les membres fondateurs des BRICS était de 50 milliards de dollars, réparti à parts égales entre les cinq pays (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), soit 10 milliards de dollars par pays.
En résumé, lors de cette interview, le ministre des Finances a relevé que l’adhésion à la NDB, va offrir au pays, qui est le premier exportateur africain de gaz naturel, de nouvelles perspectives pour soutenir et renforcer son essor économique à moyen et long terme . Et de préciser que celle-ci n’a été obtenue que grâce à la solidité des indicateurs macroéconomiques du pays, qui ont enregistré des performances remarquables ces dernières années et permis à l’Algérie d’être classée comme «économie émergente de tranche supérieure».
En somme, l’Algérie pourrait tirer parti en cas de besoin et si elle le souhaite, des capacités de financement de la NDB pour soutenir ses propres projets d’infrastructure, particulièrement dans les domaines de l’énergie renouvelable, du transport, et de l’eau. L’accès à ces financements pourrait accélérer le développement de projets stratégiques qui sont essentiels pour la croissance économique du pays. De même et en accédant aux financements de la NDB, l’Algérie pourrait diversifier son économie en investissant dans de nouveaux secteurs, tels que les technologies vertes et les infrastructures numériques, ce qui renforcerait sa résilience face aux chocs économiques externes.
Par Réda Hadi