Expansion des zones touristiques: Renforcer et diversifier l’investissement
Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, a mis l’accent, lors d’une séance plénière de l’Assemblée nationale, sur l’intérêt particulier accordé par son secteur à la promotion des Zones d’expansion touristiques (ZET) en vue de renforcer et de diversifier l’investissement en fonction des spécificités de chaque région du pays.
En effet, selon le premier responsable de secteur, cette démarche tend à concrétiser le Plan Directeur d’Aménagement Touristique à l’horizon 2030 dans son volet relatif à la promotion de l’investissement à travers la diversification des projets et le soutien aux structures d’hébergement.
Pour beaucoup de spécialistes, l’Etat s’est engagé à promouvoir un nouveau type de tourisme, basé sur l’exploitation des potentialités propres à chaque région, et les investissements adéquats qui vont avec.
En effet, des spécialistes soulignent de ce fait que toute extension de zones touristique doit répondre à des normes précises exigées par un cahier de charges.
De plus ces mêmes spécialistes affirment que promouvoir le tourisme local passe outre les investissements, passe par la prise en charge optimale de l’élément humain, l’amélioration des prestations, le soutien à l’investissement, la proposition de produits touristiques à des prix compétitifs et la promotion de l’artisanat et des métiers.
Pourtant si ce secteur semble avoir les clés en main pour réussir certains obstacles doivent être surmontés.
A commencer une adéquation entre l’offre et la demande. En effet, les prestations doivent être de qualités et de régies par des personnels formés à bonne enseigne.
Par ailleurs, la réussite ne peut venir que par la vocation et une configuration touristique de bon aloi.
D’autres par, certains voyagistes mettent en relief le faite que leurs actions se trouvent limitées par peu d’offres, qui souvent ne changent pas, et qui tombent dans la routine, qui lassent la clientèle.
Et cela sans prendre en considération, que depuis quelques années, les offres sont faites par le biais d’internet, sans aucune assurance sur la qualité.
Un autre sujet a été également relevé, qui est celui du manque d’entretien de certaines structures, qui par manque de suivi, tombent presque en ruine. Ceci dit ; ils insistent énormément sur la qualité de la formation et de citer le peu ou pas de guides touristiques
Quant au Ministre du tourisme, devant les députés, celui-ci a mis en relief le rôle « crucial » des agences de tourisme et de voyages pour le développement, la diversification et la promotion des produits du tourisme domestique.
De même que plaidant pour l’ouverture de nouveaux circuits et destinations touristiques, notamment dans les régions du sud, et le choix de guides qualifiés avec des prix compétitifs adaptés à la bourse du citoyen il a appelé à la conclusion de conventions avec les Œuvres sociales et le renforcement de la formule de l’hébergement chez l’habitant. Les pouvoirs publics entendent promouvoir à chaque région, son tourisme.
Des experts de la question précisent que le premier danger qui guète est celui du surtourisme. L’investissement local doit aller de pair avec l’environnement, et le produit livré doit être en harmonie avec l’esprit la région et s’y intégrer.
Ces mêmes spécialistes disent aussi, que la réussite ne dépend pas du nombre de lits, mais de la qualité de la prestation. Il faut aussi souligner que le suivi des prestations chez l’occupant par exemple, devra être continu. Et en ce sens, le cahier de charges pour les maisons d’hôtes ; devra être scrupuleusement observé, faute de quoi, le prestataire, sera sanctionné. En somme, si le tourisme, qu’il soit local ou national, est une vocation, il n’en demeure pas moins, une question de gestion.
Par Réda Hadi
