Grâce aux projets d’extension de Tosyali et Bellara: La production sidérurgique sera diversifiée
L’industrie sidérurgique en plein essor. De nouveaux produits, jusqu’à importés, seront produits en Algérie à partir du deuxième semestre de 2024. Une diversification de la production qui permettra de réduire la facture d’importation, en répondant aux besoins nationaux et d’aller à la conquête des parts sur les marchés étrangers. Des investissements importants ont été consentis par les deux complexes Tosyali à Oran et Bella à Jijel.
«Le complexe de Tosyali à Oran sera opérationnel au deuxième semestre pour la production de fer plat destiné notamment aux industries de l’emballage, de l’automobile et de l’électroménager, couvrant ainsi 80% des besoins du marché national de ce type de produit, avant que le complexe de Bellara à Jijel ne le rejoigne au premier semestre de 2025 pour produire ce type de fer», a précisé le ministre de l’Industrie et la Production pharmaceutique, Ali Aoun, lors d’une séance plénière consacrée aux questions orales au Conseil de la nation.
Une étude de faisabilité est actuellement en cours pour étendre le projet du complexe de Bellara afin d’augmenter sa capacité de production à 4 millions de tonnes par an, en diversifiant les produits, notamment le fer plat, selon la réponse du ministre à la question du membre du Conseil de la nation, Fouad Sbouta (FLN), sur les investissements du complexe sidérurgique.
Le complexe de Bellara, fruit d’un partenariat algéro-qatari, est l’un des plus grands complexes industriels en Algérie et en Afrique dans la production de fer à béton, de bobines de fil d’acier et de moules en fer, selon M. Aoun.
Le complexe es entré en phase d’exploitation avec une capacité de production de 2,5 millions de tonnes/an dans une première étape, avec 1.380 postes d’emploi directs et 5.000 postes indirects. Qualifiant la performance du complexe de bonne, le ministre a souligné que ses capacités de production étaient estimées en 2023 à plus de 1,6 million de tonnes avec une valeur à l’exportation de plus de 400 millions de dollars.
Il est à rappeler que la filière fer et acier «a pu produire 3,5 millions de tonnes de ce matériau, soit 10,8% de la production des pays arabes, et exporter près de 500.000 tonnes de fer, d’acier, de béton, de fils de machine et de fer plat en 2022». Rien qu’en 2021, la production a augmenté de 16,4%.
Concernant la problématique liée à la hausse des prix de certains produits sidérurgiques, le ministre a souligné qu’elle était due à une mauvaise distribution, affirmant que toutes les procédures nécessaires ont été prises pour remédier à cette situation.
Par Slimane T