Industrie automobile en Algérie: 13 constructeurs en lice
Le paysage automobile en Algérie, en léthargie depuis plusieurs années, semble connaitre un regain d‘intérêt à moyen terme, au vu de ces constructeurs qui se bousculent au portillon. En effet, la construction automobile en Algérie entre dans une phase stratégique. Treize constructeurs étrangers ont engagé des discussions avec les autorités pour examiner les conditions d’un investissement dans la fabrication locale de véhicules. L’information a été confirmée par Bilel Lemita, conseiller du ministère de l’Industrie lors d’une émission diffusée sur la radio nationale.
L’accueil réservé à ces treize groupes s’inscrit dans une logique de construction d’un socle industriel exportable à moyen terme. La stratégie repose sur un accompagnement réglementaire, des incitations à la sous-traitance locale et la création d’un écosystème capable de soutenir les investissements sur le long terme.
L’ensemble de ces démarches confirme une évolution du cadre réglementaire en faveur d’une implantation industrielle durable. Le ministère met en avant un cap politique visant à faire émerger un tissu industriel solide dans le secteur de l’automobile, avec pour ambition d’ancrer la production locale dans des standards internationaux et d’ouvrir, à terme, des perspectives à l’export. S’agissant de ces constructeurs, selon des sources, il s’agirait principalement de marques asiatiques.
Or cette dynamique s’inscrit dans un processus global visant à renforcer la présence industrielle dans le domaine de l’automobile. Parmi les entreprises déjà engagées figure le constructeur sud-coréen Hyundai, qui a signé un accord de principe avec le ministère. Cet accord prévoit l’intégration directe de fournisseurs de composants dès le lancement de la production.
L’État algérien structure son approche autour de la fabrication locale de composants, considérée comme levier de structuration industrielle. Des pièces telles que les batteries, les systèmes de freinage, les câbles ou encore les filtres font déjà l’objet de lignes de production opérationnelles.
En parallèle, une collaboration avec une société italienne vise à implanter des unités spécialisées dans la transformation de matériaux plastiques destinés à l’automobile. Ce partenariat inclut la mise en place d’un centre de conformité, chargé de tester et certifier les pièces produites sur le territoire national.
Le gouvernement cherche à établir un modèle productif durable, avec une participation croissante d’acteurs internationaux dans la chaîne de valeur locale. Cette orientation reflète une volonté de passer d’un modèle d’assemblage simple à un modèle plus intégré dans le domaine de l’automobile.
L’accueil réservé à ces treize groupes s’inscrit dans une logique de construction d’un socle industriel exportable à moyen terme. La stratégie repose sur un accompagnement réglementaire, des incitations à la sous-traitance locale et la création d’un écosystème capable de soutenir les investissements sur le long terme.
L’ensemble de ces démarches confirme une évolution du cadre réglementaire en faveur d’une implantation industrielle durable. Le ministère met en avant un cap politique visant à faire émerger un tissu industriel solide dans le secteur de l’automobile, avec pour ambition d’ancrer la production locale dans des standards internationaux et d’ouvrir, à terme, des perspectives à l’export.
Par Réda Hadi