18/09/2025
ACTUINDUSTRIE

Lancement officiel du cluster du textile et cuir

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La Fédération nationale de l’habillement, du textile et du cuir (FNHTC) a procédé, hier dimanche, au lancement officiel du cluster national du textile et cuir, en marge de la 4e et dernière journée de la 2e édition du Salon national du textile, ouvert jeudi dernier au Palais des expositions de la Safex à Alger.

En effet, plus d’une trentaine d’entreprises spécialisées dans les différents métiers du textile et de la transformation du cuir ont déjà adhéré au cluster national devant rassembler les opérateurs évoluant dans cette branche industrielle.  Le président de la FNHTC, Belhadj Tebbakh, a fait savoir que ce cluster a été initialement lancé le 31 janvier dernier à l’occasion de la tenue des assises nationales du secteur textile et cuir, mais que l’adhésion effective des entreprises n’a été rendue possible qu’à l’occasion de la tenue de cette 2e édition du salon. Il s’agit, selon lui, d’une structure qui «regroupe l’ensemble des acteurs intervenant dans le secteur», avec pour objectif de «protéger nos entreprises et défendre leurs intérêts», détaille Belhadj lors d’une conférence de presse organisée en marge de ce salon.

Il est à rappeler que l’idée de créer un cluster textile et cuir remonte à la à la tenue en janvier dernier des assises nationales sur la réalité et les perspectives de cette filière.

Le conférencier a, en outre, précisé que ce cluster, qui est ouvert aux nouvelles adhésions, aura pour mission de proposer des solutions aux différents problèmes rencontrés par les entreprises du secteur, mais aussi d’organiser le marché dans lequel elles évoluent et les activités d’importation et d’exportation qu’elles assurent.

 Les intervenants à la conférence de presse de la FNHTC ont insisté, pour leur part, sur la nécessité de «mettre en œuvre, à la lumière des recommandations issues des assises nationales, des mesures visant à protéger le produit local et dynamiser cette activité, en ouvrant la voie à l’investissement et en renforçant les capacités dont jouissent nos entreprises». Ils ont indiqué que ces dernières se plaignent notamment de problèmes liés à «l’indisponibilité des matières premières et à la présence anarchique sur le marché de produits d’importation». Le tissu importé, utilisé comme matière première, «est toujours considéré comme produit fini taxé à 30%, alors que celui disponible localement ne répond qu’à hauteur de 10% des besoins nationaux», ont-ils souligné.

Du côté des pouvoirs publics, un plan de relance a été lancé par le gouvernement visant le recouvrement de la position de cette filière sur le plan national et international, une meilleure intégration des chaînes de valeur et la réalisation de projets d’investissement structurants.

Plus de 11.100 entreprises activent dans diverses branches des industries du textile, du cuir et de l’habillement, avec une valeur à l’export qui a atteint 31,86 millions de dollars en 2022, dont 24 millions de dollars, rien que pour le textile, selon les chiffres du ministère du Commerce.

Par S T.

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