18/09/2025
ACTUALITE

L’assistanat, la rente et le «baylik» s’est fini

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L’Etat revient à ses fonctions régaliennes

L’allocution du Chef de l’Etat,  l’occasion de  la célébration du 61e anniversaire de la fête de l’Indépendance et de la Jeunesse, a été sans ambages ni ambigüité. En déclarant vouloir mettre un terme à l’assistanat  et aux notions de rente et de mentalité du « baylak »,  le  Président Tebboune, a carrément demande au peuple Algérien de retrousser ses manches et de s’adapter aux réalités économiques mondiales, et ce faisant permettre aux reformes engagées pour un avenir meilleur, réussir.

Pour le Président, cette journée se veut être  une halte renouvelée pour prendre conscience de l’importance et de la noblesse des efforts et que nous sommes tous appelés à consentir, à tous les niveaux et dans toutes les positions».

Et d’ajouter : « C’est une occasion qui nous interpelle, en cette conjoncture précise, à une vigilance accrue et à œuvrer davantage pour relever le défi de la transition vers de nouveaux modes de réflexion, de planification et de gestion, au diapason de l’époque actuelle et à même de mettre un terme définitivement aux concepts d’assistanat, de rente et de mentalité du « baylak » (bien public) qui dilapident les richesses nationales. »

En d’autres termes, l’Etat providence, c’est est fini. Il ne s’agit en somme que de se mettre au travail, pour mériter sa place dans la société, et de mettre en pratique les reformes engagées, l’Etat quant à lui aura fort à faire avec les fonctions régaliennes qui lui incombèrent.

C est surtout la notion du beylik qui est importante, dans le sens ou depuis l’indépendance, l’Etat a toujours pris en charge les problèmes des citoyens, ce qui a la longue les a rendu quelque peu dépendant des pouvoirs publics, et ne s’en remettant qu’à  l’Etat,

Ceci étant, le Président a demandé à ce que l’on se retrousse les manches, qu’on fasse preuve de plus  d‘initiatives, avec en corolaire, les efforts fournis par le gouvernement d’assainir la situation économique.

D es économistes avancent que la notion du « Baylik  » a endormement  nuit à notre pays dans le sens ou la propriété individuelle n’existe pas et que le bien public, n’est qu’une question de partage, réduisant la notion de la propriété individuelle à sa portion congrue, avec toutes les conséquences malheureuses que cela peut induire dans la gestion des biens publics.

Des observateurs avertis, estiment que ces propos sont fondamentaux dans la construction d’une économie « libérale » ou l’action individuelle, n’a de sens que si elle sert l’intérêt général. Il est urgent de se départir de cette idée que l’Etat est là. La prise en charge individuelle est salutaire, et ne peut que renforcer l’action publique du gouvernement.

C’est la notion même de la valeur du travail que l’ont doit reconsidérer, et dr l’adapter  aux normes d’un monde en perpétuel changement, loin de tout concept égotiste ou nombriliste. Mais bien dans une formule d’inclusion dans un monde globalisé.

Dans son massage, a réaffirmé le bon sens de la voie tracée et dit que «Dieu soit loué, les premiers signes de la nouvelle ère, dont les objectifs ont été parfaitement saisis par notre jeunesse, sont désormais une réalité palpable, une réalité qui se manifeste par une dynamique accrue des investissements nationaux et étrangers, une consécration de la valeur du travail et de l’effort, et un accès au monde l’entrepreneuriat et de l’économie de la connaissance par l’émergence de petites et moyennes entreprises, rendue possible par les mesures incitatives que nous avons lancées pour encourager l’esprit d’innovation et la créativité chez les jeunes, et accompagner les porteurs d’idées et de projets d’investissement parmi les jeunes algériens qui ont de tout temps fait montre d’un haut sens de patriotisme et de fidélité au serment des valeureux Chouhada».

Par Réda Hadi

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