19/05/2024
ACTUINDUSTRIE

Le ministère adresse une note aux opérateurs pharmaceutiques

Le ministère de l’Industrie et de la production pharmaceutique a adressé une nouvelle note aux opérateurs pharmaceutiques portant sur l’élaboration des programmes prévisionnels d’exportation pour 2024. Ils ont un délai au plus tard le 31 janvier 2024 pour transmettre leurs programmes prévisionnels pour l’année prochaine.

Par Slimane T.

«Il est porté à la connaissance de l’ensemble des établissements pharmaceutiques que dans le cadre de l’évaluation de la mise en œuvre de la politique nationale de promotion des exportations, il y a lieu de procéder au dépôt des programmes prévisionnels d’exportation pour l’exercice 2024, au plus tard le 31 janvier 2024, via le portail dédie au programme prévisionnel d’exportation, sur le site officiel du ministère de l’industrie et de la production pharmaceutique : www.miph.gov.dz/mipform/ppe», lit-on dans une note postée en ligne sur le page Facebook du ministère.

Il s’agit de programmes prévisionnels d’exportation de biens (produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux) et de services (recherche /développement, études cliniques, ingénierie, expertise, marketing, logiciels, transport et autres), précise la même source.

Il convient de rappeler que «toute exportation est prise en compte dans la procédure de fixation du prix cession sortie usine (PCSU) des médicaments fabriqués localement à travers le taux d’intégration définit conformément à la réglementation en vigueur».

Le ministre a fait savoir que les programmes prévisionnels d’exportation sont également intégrés dans l’évaluation de la valeur ajoutée économique apportée par les établissements pharmaceutiques au niveau national, selon la balance des flux d’importations et d’exportations.

Le dépôt des programmes prévisionnels d’exportation est obligatoire, y compris pour les établissements pharmaceutiques n’ayant pas encore de prévision d’exportation pour 2024, lesquels doivent inscrire la mention « néant » sur le modèle type du programme prévisionnel d’exportation cité ci-dessus, sachant que les mises à jour pourront intervenir tout au long de l’année 2024.

Il est à noter que les exportations de l’Algérie en matière de produits pharmaceutiques restent marginales et de dépassant pas les 500 millions de dollars en 2022.  La priorité est accordée au marché local estimé à 4 milliards de dollars. Le gros du tissu industriel de la pharma algérienne est tourné vers le marché intérieur et sa forte croissance est surtout due à l’expansion de la production de génériques et biosimilaires.

Les entreprises exportatrices, quant à elles, ne représentent qu’une infime partie de l’industrie. Typiquement, elles répondent à des appels d’offres d’hôpitaux ou d’institutions de santé étrangers pour des produits de faible technicité tels que des petits dispositifs médicaux, des tests, des packs et kits à usage unique, ou des pansements, ou passent par des intermédiaires tels que des marques étrangères, des distributeurs ou autres grossistes. Il en résulte qu’elles ne sont pas visibles en tant que fournisseurs algériens et sont captives de petits segments de niche avec peu de demande et peu de valeur ajoutée. Une nouvelle stratégie est mise en place pour la promotion des exportations pharmaceutiques  de «made in algeria», notamment vers le continent africain.

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