18/09/2025
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Le premier véhicule électrique pour 2025: Un grand pas pour notre industrie automobile

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Avec l’avènement du premier véhicule algérien électrique, l’Algérie s’engage dans une démarche résolue pour promouvoir ce type de véhicule, et réduire son empreinte carbone, ouvrant ainsi la voie à un avenir plus durable sur le plan environnemental et économique. L’Algérie se positionne désormais comme un acteur déterminé dans la lutte mondiale contre le changement climatique en orientant son secteur automobile vers la mobilité électrique. Cette décision reflète la volonté du pays de jouer un rôle proactif dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre et dans la création d’une économie plus verte.

Selon les affirmations du Directeur Général de la Recherche Scientifique au Ministère de l’Enseignement Supérieur, le véhicule électrique « Made in Algeria » sera produit en 2025.

Interrogé par des confrères de la radio nationale, celui-ci affirme qu’un consortium constitué par le CRTI et des industriels va produire le premier véhicule électrique à partir de l’année prochaine ».

Notre pays, qui compte parmi les grands producteurs de pétrole et de gaz naturel, se tourne naturellement vers les énergies renouvelables et la mobilité électrique pour réduire son empreinte carbone et diversifier son économie. Cette transition vers les véhicules électriques s’inscrit dans le cadre du programme national de gestion de l’énergie, un effort concerté pour favoriser la mobilité propre.

En parallèle, le programme prévoit l’installation de 1000 bornes de recharge électrique individuelles à travers le pays. Ces bornes seront fournies par une branche de la société Sonelgaz, qui a lancé des appels d’offres pour leur mise en place. Cette infrastructure de recharge facilitera la transition vers la mobilité électrique en offrant aux propriétaires de voitures électriques un réseau de recharge fiable. Le projet global de soutien à la mobilité électrique sera encadré par un texte législatif inclus dans le projet de loi de finances 2024.

Il faut se rappeler que le coup d’envoi de ce projet a été donné, en avril 2023 par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le prototype de la première voiture électrique algérienne dont la structure est réalisée à 100% par le Centre de recherche en technologies industrielles (CRTI). La commande et le moteur sont en voie de réalisation. La batterie électrique, elle, a été réalisée à 100 % par ce centre en collaboration avec un autre centre de recherche.

La décision donc, du gouvernement algérien de promouvoir activement les véhicules électriques s’inscrit dans un contexte mondial de prise de conscience croissante des défis liés au changement climatique. Et dans le but de favoriser le déploiement des voitures électriques sur le marché national, les pouvoirs publics ont mis en place des mesures pour les concessionnaires automobiles pour qu’ils puissent introduire sur le marché local des véhicules électriques. La promotion de la voiture électrique en Algérie présente de nombreux avantages, elle permettra de réduire la dépendance du pays aux carburants polluants, contribuant ainsi à la préservation de l’environnement.

De plus, les véhicules électriques sont moins coûteux à exploiter et à entretenir, offrant des économies significatives à long terme pour les propriétaires.

Enfin, cette transition favorisera également le développement de l’industrie locale de pièces et composants pour véhicules électriques, ouvrant de nouvelles perspectives économiques. Le gouvernement a clairement affiché sa volonté de développer le secteur de la voiture électrique et de réduire la consommation des carburants polluants.

Cette initiative met en relief, les efforts que l’Algérie déploie en matière de recherche et développement.

En effet Directeur Général de la Recherche Scientifique au Ministère de l’Enseignement Supérieur, a précisé à nos confrères,

Qu’en plus du secteur automobile, les centres de recherche et les différents laboratoires relevant du Ministère de l’Enseignement Supérieur développent des inventions pour « pratiquement tous les secteurs », et que la priorité est accordée aux secteurs stratégiques, à savoir la sécurité alimentaire, les énergies renouvelables et la santé des citoyens.

Selon le représentant du Ministère de l’Enseignement Supérieur, une cinquantaine de recherches ont d’ores et déjà été communiquées aux différents secteurs en vue de les rentabiliser. Il a cité, entre autres, les innovations proposées au secteur de l’agriculture visant à améliorer la conservation des céréales et à sélectionner les meilleures semences résistantes aux changements climatiques. Pour le domaine de la santé, les centres de recherches ont proposé des dispositifs de prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et des modèles robotisés permettant de suivre les malades.

Celui-ci a par ailleurs, a déploré, le manque d’implication des entreprises dans le développement de la recherche scientifique et l’absence d’intérêt des investisseurs pour les produits proposés par les chercheurs. « C’est pour cette raison que nous encourageons, aujourd’hui, nos chercheurs à créer leurs propres entreprises et développer des produits finis qui constitueront une valeur ajoutée à l’économie nationale », a-t-il indiqué.

Par Réda Hadi

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