L’intelligence artificielle au service de l’agriculture
L’agriculture intelligente (smart Farming), est en passe de devenir une réalité dans notre pays. En cette ère mondiale en rapide mutation, diverses technologiques et industries se sont développées, ainsi que les opinions sur la nourriture. Rendant de ce fait, la gestion des fermes agricole de plus en plus innovées. Donc, l’orientation de secteur agricole algérien vers l’adoption et l’intégration de ces nouvelles technologies est devenue, aujourd’hui, une nécessité.
L’Algérie œuvre à renforcer sa sécurité alimentaire et augmenter le rendement de la production agricole à la faveur de l’existence de perspectives prometteuses et d’expériences encourageantes dans le domaine de l’agriculture de précision.
Ainsi, l’agriculture de précision repose sur la collecte de données détaillées sur les récoltes, le sol, le climat, l’environnement et autres et utilise l’intelligence artificielle pour analyser ces données en vue de prendre les décisions adéquates de manière automatisée ou avec l’intervention humaine.
Et en cela, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, promeut la nécessité à intégrer davantage les nouvelles technologies dans les activités agricoles. Et en ce sens, les orientations stratégiques du Premier ministre ont notamment pour objectif d’encourager les start-up et les jeunes porteurs de projets innovants de mettre à leur disposition tous les moyens nécessaires pour les intégrer davantage dans le développement et la croissance de l’économie. Aussi des mesures importantes ont été également prises pour essayer de donner l’ensemble des commodités et des moyens nécessaires pour permettre aux chercheurs de travailler dans des conditions adéquates afin de donner des éléments de réponse aux différentes problématiques de terrain qui se posent
Selon l’agroéconomiste et formateur en IA, Brahim Lekfal, « il existe des expériences réussies dans le cadre de l’agriculture de précision basée sur l’IA dans le domaine de l’horticulture en Algérie ».
« Ces expériences ont permis de quadrupler voire quintupler le rendement de certains légumes », a-t-il déclaré à l’APS, soulignant l’importance de l’intelligence artificielle dans la prévention contre les maladies des plantes.
Et d’ajouter que l’irrigation à distance est également un domaine utile, car le programme intelligent reconnait la température du sol et envoie une notification à une application téléphonique à distance, que l’agriculteur reçoit instantanément pour décide de lancer ou non le processus d’irrigation.
Expériences encourageantes
Parmi les expériences prometteuses dans le domaine de l’agriculture de précision, le projet « Sakai » lancé par Nasser Bouziani et Mourad Bouzit, deux chercheurs algériens en robotique et physique établis à l’étranger. Il s’agit de robots autonomes utilisant l’énergie solaire pour générer leur propre carburant et sont utilisés pour l’irrigation et la fertilisation profonde des racines, permettant également une distribution adéquate d’eau et d’engrais.
Ce projet innovant a suscité l’intérêt de la NASA et de plusieurs centres de recherche chinois, qui ont proposé de contribuer à son développement », ajoute le chercheur.
En somme l’agriculture ne peut pas rester en marge de ce développement extraordinaire qu’offert l’intelligence artificielle. Et ce d’autant plus que l’agriculture basée sur l’intelligence artificielle pourrait économiser près de 30% de la consommation d’eau dans le monde, tout en augmentant les rendements agricoles de 25%.
Parmi les expériences prometteuses dans le domaine de l’agriculture de précision, le projet « Sakai » lancé par Nasser Bouziani et Mourad Bouzit, deux chercheurs algériens en robotique et physique établis à l’étranger. Il s’agit de robots autonomes utilisant l’énergie solaire pour générer leur propre carburant et sont utilisés pour l’irrigation et la fertilisation profonde des racines, permettant également une distribution adéquate d’eau et d’engrais.
Ce projet innovant a suscité l’intérêt de la NASA et de plusieurs centres de recherche chinois, qui ont proposé de contribuer à son développement », ajoute le chercheur.
Les deux chercheurs considèrent que l’adoption d’un système similaire à « Sakai » au lieu de l’irrigation goutte-à-goutte et de la fertilisation de surface pourrait réduire le taux de mortalité précoce des arbres de 45 % à 15 %, d’autant plus que la fertilisation profonde est respectueuse de l’environnement et permet d’économiser l’eau. Selon les explications des deux innovateurs, un seul robot peut irriguer et fertiliser près de 120 hectares. L’agriculture intelligente est en marche et c’est d’autant plus rassurant pour notre sécurité alimentaire
Par Réda Hadi