18/09/2025
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PIB algérien: En hausse à 233 milliards USD en 2022

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Les indicateurs macroéconomiques et financiers de l’Algérie ont connu une évolution remarquable, et ce, en dépit des multiples crises qu’a connues le monde. L’annonce a été faite par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, à l’ouverture de la 47e réunion annuelle des gouverneurs des banques centrales et des institutions monétaires arabes.

Il a fait savoir que le produit intérieur brut (PIB), après sa réévaluation à travers le rebasage, a atteint 233 milliards de dollars en 2022 et celui moyen par habitant à 5187 USD de la même année. Des chiffres qui confirment que le gouvernement est sur la bonne voie et que l’économie nationale est en passe de s’inscrire dans une nouvelle dynamique. Des réformes profondes ont été menées par l’Exécutif, visant en premier lieu à la diversification de l’économie nationale, en actionnant les différents leviers de croissances.

« L’Algérie poursuit sa stratégie visant la diversification de l’économie et de ses sources de revenus et l’élargissement de ses investissements les plus productifs», a-t-il souligné.

Quant à la balance commerciale de l’Algérie, le Premier ministre a fait savoir qu’un excédent de 26 milliards USD a été enregistré en 2022 et devrait se poursuivre avec la même cadence en 2023 en dépit du recul des prix des hydrocarbures par rapport à 2022. Durant les quatre premiers mois de 2023, l’Algérie affichait un excédent commercial de 3,5 milliards de dollars à fin avril 2023, selon le ministre du Commerce du Commerce et de la Promotion des exportations.

Outre les efforts de la diversification de l’économie nationale, le gouvernement accorde une importance capitale à la préservation et amélioration du pouvoir d’achat des Algériens. Face à une inflation mondiale, l’Algérie a pris des mesures en subventionnant les prix des produits de large consommation. Elle a ainsi adopté une politique économique efficace pour juguler l’inflation, notamment importée. « L’Algérie tend à préserver le pouvoir d’achat du citoyen par la subvention des produits de large consommation dans le cadre d’une politique économique efficace face à l’inflation, notamment en ce qui concerne l’importation », a affirmé M. Benabderrahmane.

Concernant la coopération intra-arabe dans le domaine bancaire et financier, Benabderrahmane a réitéré la pleine disposition de l’Algérie à soutenir tous les efforts visant le renforcement de la coopération arabe, saluant le soutien constant du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à ces efforts.

Pour une action arabe commune

 « L’Algérie a toujours soutenu la stabilité financière et monétaire dans la région arabe, et que son engagement envers ces principes restera constant », souligne-t-il, en insistant sur l’action arabe commune pour renforcer la stabilité financière, booster la croissance économique et améliorer la qualité de vie des citoyens arabes, autant d’objectifs à réaliser avec le concours des banques centrales et les institutions monétaires arabes qui pourraient jouer un rôle central à cet effet.

Dans cette perspective, Benabderrahmane a affirmé que « les pays de notre région doivent saisir l’importance de l’innovation et de la transformation numérique dans le secteur financier », rappelant que « l’Algérie, grâce notamment à sa nouvelle loi monétaire et bancaire, avance dans la numérisation de son économie tout en veillant à la sécurité et à la fiabilité de ses systèmes financiers ».

Il a également salué dans ce contexte le lancement en 2018 par le Fonds monétaire arabe (FMA) de la plateforme « Buna » conformément aux normes, exigences et principes internationaux du marché financier mondial, une action arabe commune visant, a-t-il dit, à améliorer l’infrastructure des paiements dans le monde arabe afin de faciliter et de sécuriser les échanges commerciaux et les investissements, en connectant, via cette plateforme, de nombreuses banques centrales et commerciales arabes.

La dette des pays arabe dépasse les 360 milliards de dollars

Benabderrahmane a évoqué le financement externe des besoins financiers de certains pays arabes, sur fond de la hausse des taux d’intérêt mondiaux, ayant engendré une hausse de la dette des Gouvernements de plusieurs pays, la dette générale des pays arabes étant estimée à plus de 360 milliards de dollars, suscitant « un problème urgent pour les politiques publiques concernant les moyens de les adapter pour en réduire l’impact sur la situation économique générale et la stabilité financière des pays arabes en la conjoncture actuelle ». Il a estimé, dans ce sens, que l’action arabe commune « permettra de surmonter toutes les difficultés auxquels nous faisons face », qualifiant le Fonds monétaire arabe (FMA) d’institution solide, à même d’apporter à nos pays arabes un important soutien financier et technique, indispensables pour surmonter la phase actuelle ».

 Le Premier ministre a affirmé que cette réunion constitue une occasion pour appuyer le rôle important des banques centrales et des institutions monétaires arabes, l’objectif étant de renforcer la coopération et de favoriser l’échange d’expertises entre pays arabes concernant le domaine de travail des banques centrales. La réunion permettra, en outre, de coordonner, voire d’unir les efforts des pays arabes face aux défis actuels, notamment en ce qui concerne les politiques financières et monétaires, l’inclusion financière et le renforcement du numérique en termes de services financiers, a-t-il soutenu, souhaitant voir les travaux de la réunion aboutir à des débats et des décisions fructueuses.

Par Sirine R

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