27/03/2025
ACTUALITENATIONAL

Premier jour du Ramadhan 2025/Produits alimentaires: Le marché bien approvisionné

Ce samedi 1er mars 2025 marque le début du mois sacré du Ramadan, dans notre pays,  un moment de grande ferveur religieuse ou nous entamons  30 jours de jeûne, de prière et de partage. Comme chaque année, ce mois représente bien plus qu’une simple abstinence alimentaire : il incarne un temps de recueillement, de discipline, et de générosité envers les plus démunis. Et pour un mois sacré sans pénuries, les pouvoirs publics ont pris les  devants, par des dispositions spéciales, et une baisse significative sur plus de 800 produits.

Ces mesures concernent les fruits et légumes, les viandes rouges et blanches, les produits laitiers, les pâtes, l’huile, le sucre et les légumineuses, ainsi que divers produits ménagers et électroménagers. Cette démarche volontaire des entreprises économiques, qui ont fait baisser leurs prix, reflète un esprit patriotique et solidaire envers les consommateurs. A ce sujet, le ministre du commerce  a également encouragé les commerçants à participer activement aux marchés de proximité mis en place spécialement pour le Ramadan, afin d’assurer une meilleure distribution des produits et d’éviter la spéculation qui, chaque année, provoque une flambée des prix à l’approche du mois sacré. Or c’est justement cette spéculation qui gangrène la vie de nos compatriotes. Dans les principaux marchés de la capitale, hormis les points officiels de points de vente, agrée par l’Etat, les prix n’obéissent à aucune logique, et sont loin des mesures prises par le gouvernement. Une virée dans des marchés de la capitale a suffi pour faire le constat en ce premier de Ramadhan. Une hausse significative des prix  des fruits, légumes et viandes est en effet constatée. Une situation qui suscite l’inquiétude des consommateurs, selon lesquels cette flambée des prix pèse sur le budget des ménages.

Légère hausse des prix des fruits et légumes

Au marché de la cité 8 Mai 45 de Bab-Ezzouar, les prix des légumes de base ont, en effet, connu une augmentation notable ces derniers jours. La pomme de terre et la tomate, deux produits essentiels dans la cuisine algérienne, sont vendues à 120 DA/kg. L’oignon, quant à lui, est cédé à 80 DA, tandis que la courgette et le concombre, généralement plus accessibles, sont proposés à pas moins de 180 DA/kg. D’autres légumes ont également suivi cette tendance haussière. Le fenouil, légume de saison, et la betterave sont désormais vendus à 120 DA/kg, tandis que l’aubergine, se vend actuellement entre 160 et 180 DA.

Cette hausse des prix ne concerne pas uniquement les légumes. Les fruits sont également touchés, et parfois de manière plus marquée. La banane, l’un des fruits les plus prisés par les consommateurs, a atteint les 500 DA/kg, voire plus. Un coût jugé excessif par l’ensemble des citoyens. Quant à la viande qu’elle soit rouge ou blanche, les prix ont atteint des records, au point ou la viande ovines locale, est proposée à plus de 3000 Da le kilo. Le foie bovin est proposé à ….6500 DA le kilo ! Une situation qui a fait dire à un chaland, qu’on marche sur la tête. Il est à noter que, sur ce point, l’État a importé des quantités importantes de viandes rouges, avec un prix plafonné à 1 200 DA/kg pour la viande bovine et 2 000 DA/kg pour la viande ovine. Contrairement à l’année précédente, cette viande est disponible en quantité suffisante à travers les quatre coins du pays. En somme, ce début de Ramadhan 2025 a été marqué par une «stabilité» des prix et moins de tensions sur le marché par rapport aux années précédentes.

Par Réda Hadi

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