«Rendre l’économie de l’Algérie meilleure et mondiale»
Intégrer AFCFTA et BRICS et la mise en œuvre d’une feuille de route doit faire l’objet d’une vision clairement affichée et doit être soutenue par des instruments performants (organisation et déploiement).
Intégrer les BRICS est un objectif stratégique et non le but du parcours de développement algérien. C’est considéré comme un moyen de levier pour le projet de transformation économique du pays, qui devrait permettre à moyen terme d’émergence grâce à un modèle de croissance diversifié et durable.
Avec la revitalisation de l’accord d’association avec l’Union européenne, l’Algérie peut se positionner comme un acteur majeur sur la scène régionale.
Un changement de paradigme dans la vision de la coopération d’une approche basée sur l’image d’un pays riche en ressources vers une approche basée sur des éléments d’excellence et de compétitivité ( coût de l’énergie, population jeune et bien formée, position géographique stratégique etc. ).
Aller de l’avant et accélérer l’amélioration du climat doing busness, en particulier pour les environnements d’investissement et bancaire grâce à une modernisation de la gouvernance et à l’ouverture au free-market et à la nearchoring, faciliteront un décollage économique durable et une meilleure intégration dans les chaînes de valeur.
L’Algérie a l’intention de rejoindre le groupe des pays émergents (PIB par habitant plus de 16k USD) en augmentant son PIB actuellement d’environ 200 milliards de USD (4000 USD par habitant). Les autorités algériennes ont également pour objectif de développer le secteur de la technologie et de l’économie numérique en tant que levier de performance pour les autres secteurs.
De cette façon, l’Algérie est prête à transformer son économie à travers un modèle de transformation globale de croissance qui est sous hégémonie du secteur des hydrocarbures depuis les années soixante (plus de 40% de revenus budgétaires et 90% de devises étrangères).
L’objectif est de passer par un processus de diversification en termes de production de biens et de services et en termes de commerce extérieur. Une structure bien équilibrée du PIB augmentant la participation de certains secteurs (l’industrie de 5% à plus de 10%, l’agriculture de 13% à environ 18% économie numérique 5%) et réduisant le secteur des hydrocarbures de 18% à environ 14%.
Au cours des trois dernières années, une série de réformes ont été lancées afin de revoir tous les cadres liés à l’environnement des affaires (code d’investissement, droit monétaire et bancaire, loi sur les marchés publics, loi sur les startups, etc.).
Abderhmane Hadef, expert en économie