Travaux publics: L’Algérie dispose de 141 500 km de réseau routier
Le ministre des Travaux publics, Lakhdar Rakhroukh, a révélé, lundi à Alger, que les différents programmes de développement initiées par les pouvoirs publics ont permis à l’Algérie de disposer d’un réseau routier long de 141.500 km dont 8 900 km sont des routes express et des autoroutes. Ce réseau englobe, a-t-il précisé, plusieurs ouvrages d’art dont 11 5000 ponts et 48 tunnels. Néanmoins, le ministre a exhorté les directeurs de wilayas à accorder une grande attention à l’exécution des programmes en respectant les normes de qualité requises dans les projets tout en tenant compte de la rationalisation des dépenses publiques. S’exprimant à l’ouverture d’une réunion d’évaluation, le ministre a ajouté que des projets ont été initiés pour développer les infrastructures du pays et mettre en œuvre divers programmes qui constituent la condition préalable et fondamentale pour développer le pays et stimuler les activités économiques créatrices de richesses.
A cet égard, le ministre a souligné que, ces dernières années, plusieurs investissements ont été consentis dans le secteur ferroviaire pour élargir le réseau national à même de connecter diverses régions du pays aux lignes ferroviaires. A cet effet, un plan pour étendre et élargir le réseau ferroviaire a été élaboré pour en faire un outil de développement. Ce programme comprend la modernisation et l’électrification du réseau ferroviaire. « Nous aspirons à mettre en œuvre un plan national pour relier toutes les régions de l’Algérie pour atteindre, à terme, les 15000 km » a-t-il affirmé. À cet égard, le ministre a indiqué qu’un nouveau programme pour la réalisation de nouvelles lignes ferroviaires minières, en particulier celles répondant aux besoins de transport du phosphate depuis la région de Djebel Onk, ainsi que le transport de minerai de fer depuis les mines de Gara Djebilet dans la région sud-ouest, font partie des priorités de ce programme. A cela s’ajoute d’autres programmes en matière d’infrastructures routières, autoroutières, aéroportuaires et portuaires. Autant de projets qui contribueront à la croissance et au développement de l’économie nationale.
Par ailleurs, le ministre a mis l’accent sur la nécessité d’accorder un intérêt particulier pour l’entretien des routes et des infrastructures. «Les routes, comme toutes les installations, ne sont pas éternelles une fois achevées, mais qu’il faut les préserver et accorder une importance au processus d’entretien». L’accent a été mis sur l’importance d’investir dans l’entretien, en mettant en place un système d’information permettant d’intervenir dans les meilleurs délais pour effectuer les réparations nécessaires. Le ministre a insisté également sur la nécessité de prêter une attention particulière au contrôle de la qualité des travaux à toutes les étapes du projet, en accordant la priorité aux projets économiquement importants ou ayant des répercussions sociales importantes, ainsi qu’aux projets en phase de finalisation.
R E.