05/02/2025
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Metro, trémies, nouvelles routes: Des projets pour décongestionner la capitale

Routes, voies express, autoroute Est-Ouest, de longues sections de la route Transsaharienne, ponts et viaducs au design moderne, tramway et métro, l’Algérie a lancé, depuis voilà une dizaine d’année, de vastes chantiers à travers tout le pays avec pour objectif de rattraper le retard accusé en termes de projets routiers. De par le développement de ces infrastructures, notre pays se place en tête des pays africains en matière d’infrastructures routières et logistiques. Alger, fait figure de proue dans cette politique de développement et de décongestion des principaux réseaux routiers, et en la matière notre capitale mise sur les transports en communs, comme le tramway ou le métro, dont pour ce dernier, deux extensions seront réceptionnées en 2026.

S’agissant de l’extension du métro d’Alger, le directeur du développement des infrastructures routières au ministère, Smail Rabhi a expliqué à des confrères, que les travaux d’extension du métro d’Alger, notamment les lignes reliant Ain Naadja à Baraki, dont les travaux de génie civile ont été finalisés et dont la mise en service sont est prévue pour début 2026. Quant à la ligne reliant El Harrach à l’aéroport international Houari Boumediene d’Alger, elle sera livrée d’ici la fin de la même année. A terme le métro d’Alger, arrivera jusqu’à Thenia dans la wilaya de Boumerdes à l’Est, et Blida eu Sud. Ce transport, n’est d’ailleurs pas le seul à figurer dans les priorités des pouvoirs publics, puisqu’un plan de désengorgement de la capitale a été tracé, et pour certains points noirs de la capitale, des travaux sont lancés. Dans une interview chez nos confrères de l’APS, ce responsable a précisé que le programme sectoriel en cours à Alger vise à fluidifier le trafic routier, et que les projets en cours connaissent des avancées notables.

Il faut préciser que ces projets viennent répondre aux besoins imposés par le développement socioéconomique à Alger, où assurer une circulation fluide nécessite la mise en œuvre d’un plan spécifique de développement des infrastructures routières pour décongestionner le trafic.

Et pour cela, la stratégie adoptée repose sur trois niveaux d’intervention : à savoir la finalisation du réseau routier de base en reliant toutes les routes pour répartir la densité du trafic, l’élimination des points noirs (par des corrections géométriques ou la construction d’échangeurs ou d’ouvrages d’art,) et l’élargissement des axes routiers dans les zones à forte densité démographique et les pôles urbains en vue d’augmenter leur capacité.

Alger subit en ce moment les contraintes et les désagréments des travaux, en cours, mais pour mieux respirer après disent certains. Alger se modernise et franchit un nouveau cap dans ses infrastructures, à travers différents projets, comme la déviation de la résidence d’Etat de Zeralda, à travers le dédoublement de la RN67 et CW212, l’échangeur entre les communes de Saoula et Birkhadem reliant les RN1 et RN63, ainsi que de la rocade de la commune de Saoula à la double voie du CW 111 à Draria, le projet de réalisation de la route reliant l’échangeur du 5 Juillet et Khraicia au niveau de la 2ème rocade, le projet de dédoublement du CW111 reliant Cheraga à Ain Benian.

Concernant les projets de second niveau, notamment le traitement des points noirs, M. Rabhi a souligné plusieurs projets en cours, dont le projet de réalisation des accès à la gare routière multimodale de Bir Mourad Rais, qui améliorera la capacité de gestion du trafic routier.

Actuellement, un échangeur est en cours de réalisation au niveau de l’intersection de la RN 1 et de la rocade sud, qui prévoit des travaux d’extension des deux tunnels existants sur une longueur de plus de 300 mètres. A l’aune de ces réalisations, Alger retrouvera sa plénitude et son vrai caractère de capitale moderne.

Par Réda Hadi

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