27/07/2024
NATIONAL

Eliminer les intermédiaires en agriculture: L’autre défi des pouvoirs publics

S’il est un problème auquel doit faire face le secteur de l’agriculture, c’est bien celui des prix, alors que les rendements sont bons les prix restent assez élevés, et en certaines circonstances atteignent des sommets. Beaucoup assurent que c’est  en raison d’un système de distribution défaillant.

Au système défaillant en raison d’une multitude d’intermédiaires et d’un marché de gros aux mains de spéculateurs, les pouvoirs publics demandent un regroupement des agriculteurs en coopératives.

C’est du moins l’avis du président de la Chambre nationale d’agriculture (CNA), qu’il a exprimé hier chez nos confrères de la radio nationale.

En effet celui-ci estime que l’organisation des agriculteurs  en coopératives est la meilleure voie pour éliminer les intermédiaires,  qui font revenir les mêmes pratiques sur la spéculation et l’augmentation des prix, chaque année à l’approche du mois sacrée de Ramadan.

Outre leur rôle dans la croissance des rendements et l’écoulement de la production sur les marchés, à des prix raisonnables, il a mis en avant la contribution des coopératives  dans le développement local et la lutte contre la pauvreté à travers le redéploiement d’une économie sociale et solidaire.

Pour booster les nombre de ces  coopératives sur le territoire nationale, le président de la Chambre nationale d’agriculture appelle à faciliter l’accès des agriculteurs aux crédits,  notamment aux crédits bonifiés.

Des économistes soulignent à cet effet que l ‘année 2023 s ‘annonce comme le renouveau agricole en Algérie. Mais que celui-ci peut etre freiné par des prix importants.

Pour eux, le circuit de distribution est excédentaire en intermédiaires, ce qui ajoute à la majoration des prix, et nonobstant une régulation du marché.

Point faible de l’agriculture, ls spéculateurs officient de manière a avoir une main mise sur la production, quitte à utiliser des chambres froides pour retarder l ‘écoulement des produits, afin d’en augmenter les prix.

Pour les économistes, moins le circuit de distribution est long, plus les prix seront bas. En cela la   vente directe du producteur au consommateur ne peut être que bénéfique. Or avec la création de coopératives agricoles, la chaine de la spéculation est cassée.

Les coopératives en lien direct avec le consommateur

Il faut savoir que depuis l’assouplissement des textes réglementaires régissant les coopératives agricoles algériennes, mise en vigueur depuis 2020, pas moins de  160 nouvelles coopératives ont émergé.

Si la création de coopératives ne peut être que bénéfique au consommateur, il n’en demeure pas moins que beaucoup insiste sur leur mode de gestion

Selon eux la gestion des coopératives ne doit pus être celles qui ont été mie en place lors de l’époque du dirigisme.

La gestion doit correspondre axu normes actuelles, et permettre une meilleure utilisation des outils technologiques modernes. Casser les intermédiaires, est bien, assure-t-on, mais faudrait il alors des coopératives pérennes qui répondent aux objectifs.

Par Samir Chalabi

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