30/12/2024
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Inauguration prochaine de l’Institut de recherches sur le gaz à Alger: Un hub technologique pour les pays du GECF

Le GECF (Gas Exporting Countries Forum) inaugurera lors de sa 7eme rencontre, son Institut de Recherches sur le Gaz (GRI) en Algérie. Cet institut sera un hub technologique pour les recherches dans le domaine du gaz. Il pourra également faire de la formation de très haut niveau pour les pays exportateurs de gaz. C’est ce qu’a déclaré son directeur à la radio nationale.

Ce 7eme rendez vous des chefs d’Etat, membre de ce forum se tiendra du 29 février au 2 mars prochain en Algérie. Selon le premier responsable de cet institut, l’idée de la création de l’institut en question revient à l’Algérie, qui prévoit, comme premier projet recherches, les gaz torchés. « La politique gazière de l’Algérie se base sur le respect de l’environnement et la réduction de l’empreinte carbone, c’est pour cette raison que nous avons consacré ce projet aux gaz torchés », explique t-il

Il faut préciser que l’Algérie a signé une convention avec le Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) pour abriter à Alger, le siège de l’Institut de recherches sur le gaz (GRI) relevant du Forum, en Janvier 2023.

Les pouvoirs publics soulignent en ce sens qu’abriter le siège de GRI en Algérie intervient en signe de reconnaissance et de confiance envers la place et le rôle pionnier de l’Algérie dans le renforcement du dialogue et de la cohésion entre les pays membres à la faveur de ses efforts visant à consolider le Forum en tant qu’organisation active sur la scène internationale.

En effet, il est à rappeler que les pays membres ont décidé lors de la 19e réunion du GECF, tenue en octobre 2017 à Moscou , sur proposition de l’Algérie, de créer un Institut de recherche du gaz (GRI) pour les pays du forum en Algérie. Cette décision a été entérinée lors du sommet des présidents du GECF, tenu en novembre 2017 en Bolivie.

Si l’Algérie défend ses intérêts économiques, et par là même, ceux du Forum, il n’en demeure pas moins, qu’à ce titre, les questions environnementales, sont prises en considération. D’ailleurs, comme l’a souligné le premier responsable de ce centre, Sonatrach a lancé, avec l’Agence spatiale algérienne (ASA) un projet important qui a donné naissance à une communication scientifique internationale.

Et de préciser que «Lors du workshop organisé au niveau de l’Institut de Recherches sur le Gaz, la communication qui a été présentée démontre que les quantités de gaz torché pourront être revues à la baisse». Pour lui, le gaz aura encore de l’avenir, car en dépit des spéculations qui avancent que le besoin en énergie gazière se serait réduit, la dernière étude du GECF à horizon 2050-260 dit bien qu’il y aura une évolution dans le mix énergétique où la part du gaz va passer de 23% à 26%. Et de spécifier que  le gaz aura encore de l’avenir jusqu’à 2050-2060, notamment avec l’augmentation de la demande dans les pays africain où la population augmentera avec 1,4 milliard.

Il n’est nul besoin de préciser que notre pays entend concilier les besoins économiques, sans pour autant nuire à la planète. C’est dans ce sens, que des spécialistes estiment que l’indexation du prix du gaz sur celui du pétrole et l’enjeu de la décarbonation du gaz qui arrive à terme en 2030 seront, inéluctablement, abordés lors de ce 7e Sommet du GECF qui se déroulera du 29 février au 2 mars prochains à Alger.

Concernant l’autre enjeu du Forum, à savoir la décarbonation qui arrive à terme en 2030, celle-ci exige des technologies pour le faire, et que Sonatrach a bénéficié de cette technologie pour le champ d’In Salah avec son partenaire British Petrolium (BP). Ce qui fait que l’Algérie vendra du gaz avec zéro carbone en 2030.

Les enjeux autour du gaz sont importants, d’ou le bénéfice, à tirer des travaux du GRI. Car aux termes de découvertes, des politiques économiques seront adoptées. En ce sens, le Président Tebboune a appelé à tirer profit de l’expérience de l’Institut de recherches du gaz (GRI) pour développer cette énergie et trouver des solutions technologiques en vue d’en améliorer la qualité.

«Le gaz naturel est l’énergie du présent et du futur, car il s’agit d’une énergie propre, flexible et accessible voire la meilleure en matière de protection de l’environnement, aux côtés des énergies renouvelables», a t-il affirmé. Aussi, les recherches du GIC sont importantes, car il permettra de trouver des solutions technologiques efficaces pour améliorer la qualité du gaz naturel en tant qu’énergie propre, en vue de garantir sa disponibilité et sa compétitivité dans les systèmes énergétiques. Et le Forum peut profiter de l’expérience du GRI d’Alger pour relever le défi. Le GECF est une organisation intergouvernementale créée lors de la 8ème session du Forum informel des mêmes pays, tenue à Moscou en décembre 2008.

Par Reda Hadi

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