L’Algérie abrite les Assemblées annuelles de la BID en mai prochain
Dans le cadre de sa participation à la réunion de concertation sur le cadre stratégique pour la prochaine décennie (2025-2035) du Groupe de la Banque islamique de développement, M. Laaziz Faïd, ministre des Finances, a présidé à Médine, en Arabie Saoudite, la réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des 57 pays membres de cette institution financière.
Cette réunion, indique un communiqué du ministère, a porté sur le plan d’action de la BID pour la prochaine décennie (2025-2035), permettant de réaliser les aspirations des États membres en tant que partenaire de développement privilégié et de s’engager plus intensément dans le financement des projets de développement et de développement avec des instruments de financement innovants.
Dans son allocution d’ouverture, M. Laaziz Faïd a souligné « l’importance de cette rencontre, d’autant plus que la BID connaît une phase de transformation dans son processus qui nécessite de prendre en compte les défis actuels et futurs ainsi que les difficultés de développement auxquelles sont confrontés les pays membres ». Il a, par ailleurs, mis en avant « le rôle crucial des idées et des contributions dans la formulation du nouveau cadre stratégique permettant de tracer une feuille de route solide permettant au Groupe de la BID de continuer à s’acquitter de ses missions avec excellence et efficacité à l’avenir ».
Lors de leurs interventions à cette réunion, les ministres ont abordé plusieurs questions relatives à la gouvernance de cette institution et à son modèle opérationnel en vue d’accroître l’efficacité de ses interventions et d’améliorer son fonctionnement de manière à renforcer son rôle en tant qu’acteur de développement essentiel dans les pays islamiques.
Les participants ont également mis l’accent sur la nécessité de tirer le meilleur parti des avantages comparatifs et compétitifs de la Banque. L’objectif est de « maximiser l’impact de ses efforts et axer ses interventions sur les domaines ayant le plus grand impact positif sur ses États membres, notamment ceux liés à la durabilité, la diversification économique, la résilience, le développement des infrastructures économiques et sociales et la promotion du numérique pour accroître les capacités institutionnelles des États membres ».
Il est à noter, selon la même source, que « ce nouveau cadre stratégique pour les dix prochaines années (2025-2035) sera présenté ultérieurement lors des Assemblées annuelles du Groupe de la BID que notre pays accueillera en mai prochain ».
Le ministre des Finances a, à cette occasion, souligné que l’Algérie « veillera à réunir toutes les conditions pour la réussite de ce rendez-vous important.